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Au fil du Rhône

Résumé

Sophie et Sébastien admirent un magnifique point de vue. Sous leurs pieds, le lac du Bourget… le regard porte jusqu’au Mont-Blanc. On aperçoit aussi le Rhône qui serpente. Sophie débute ici son voyage sur le Rhône jusqu’en Camargue…

Sébastien propose à Sophie une entrée en matière sportive : parcourir la Via Rhona à vélo. Ils enfourchent leurs vélos pour découvrir un des plus beaux endroits de la Via Rhôna, entre le lac et Belley, où les passages de tunnel et de gorges sont caractéristiques du lieu.

Sébastien conduit Sophie jusqu’à un embarcadère pour qu’elle puisse emprunter le Rhône au sens littéral, soit à bord d’un petit bateau. Michel Lenormand attend Sébastien et Sophie.

Sophie se rend à Lyon. Aux abords du quartier de la Confluence, elle retrouve Philibert Varenne qui exerce le métier de soyeux depuis six générations.

La Confluence c’est le quartier où il faisait des balades, gamin, mais longtemps, « il est resté un territoire lointain, coupé du centre de Lyon par la voie ferrée » raconte Philibert. « Il faut aujourd’hui se réapproprier le quartier » explique-t-il à Sophie tandis qu’ils se promènent.

Philibert lui raconte le passé commerçant de la capitale des Gaules, des maîtres-tisseurs et de la route de la soie, des négociants et des imprimeurs. Philibert fait découvrir à Sophie une ou deux traboules privées (une traboule est un passage traditionnel qui permet de passer d’un immeuble à un autre), puis ils remontent jusqu’à la Croix-Rousse où vit et travaille Philibert.

Il ouvre les portes de son atelier à la Maison des Canuts à Sophie ; et lui montre le métier de maître tisseur, un métier qui pour lui n’est certainement pas que du passé : aujourd’hui, Philibert est très investi dans la transmission de son savoir.

Sophie est à bord de son bateau. Sous l’œil aguerri de Michel, formateur de pilotes de bateau et ancien de la CNR (Compagnie nationale du Rhône, société qui a reçu de l’État la concession du fleuve pour l’aménager et l’exploiter), Sophie apprend quelques notions de navigation.

Sophie a rendez-vous tôt le matin, sur les coteaux de Vienne… Elle est accueillie par Yves Cuilleron, déjà en train de travailler avec quelques-uns de ses employés sur les vignes du domaine.

Il est encore tôt dans la saison, ils sont occupés à attacher les vignes… Sophie s’y essaie sous les indications d’Yves. Ce dernier est arrivé par passion à la viticulture, sans attache familière. Avec deux amis vignerons, en fouillant dans les vieux livres, il a retrouvé la trace d’un cépage romain, originaire de Vienne. Il s’est mis en tête de replanter cet exact cépage, qui donne aujourd’hui les ‘Vins de Vienne’.

Les vignes s’étendent en terrasse sur les coteaux. Les domaines en pente ont été façonnés par les Romains il y a 2400 ans. Yves lui fait faire le tour, et fait monter Sophie jusqu’à une ruine médiévale qui surplombe le domaine. Les traces du passé romain de la ville sont visibles un peu partout dans Vienne, la terre est chargée d’histoire de ce côté du Rhône.

Sophie poursuit sa descente du Rhône… La campagne dévoile ses petits villages… Elle arrive à Malleval, cité accrochée à un éperon rocheux. Les petites maisons à l’architecture des XV et XVIème siècles offrent un visage médiéval à cette commune de 535 habitants.

Sophie pousse les portes du château de Volan, une ancienne ferme familiale de caractère. Valérie Sénéclauze accueille la voyageuse et lui présente sa chambre pour la nuit. Valérie a grandi dans le Sud-Ouest mais cette ferme appartient à sa famille depuis 200 ans.

Il y a huit ans, et afin qu’elle ne soit pas laissée à l’abandon, Valérie s’est installée à Volan avec ses quatre enfants, et a repris la gestion du domaine.

Une fois qu’elle a pris possession de ses quartiers, Sophie rejoint Valérie pour l’aider dans la récolte d’une production bien particulière : celle des shiitakés, des champignons japonais

Direction la cuisine, où Valérie prépare le repas, à base de shiitakés et de produits de la ferme. Sa mère tenait elle-même un gîte, son père était agriculteur… Marier les saveurs et les produits locaux est une des caractéristiques qu’elle préfère dans sa reconversion.

Sophie retrouve Louis aux abords du club d’aviron de Saint Romain en Gal. Il s’apprête à décharger la remorque dans laquelle il a des rejets de sapins que son ami bûcheron lui sélectionne. Il les écorce.

Louis fabrique lui-même les instruments de ce sport ancestral, de manière artisanale. Il taille, découpe, rabote, colore…

Les jouteurs arrivent peu à peu à mesure que l’après-midi se termine… Les jouteurs vont s’entraîner, c’est le premier jour de la saison ; l’excitation est palpable. Louis et ses amis sortent les bateaux, les installent.

Patrice Lanzas est un fervent adepte du jeu, il est membre d’une famille de jouteurs passionnés (huit membres licenciés au club de joutes nautiques de Saint Romain en Gal).

L’entraînement démarre dans une joyeuse ambiance. À leurs côtés, Sophie s’immerge dans le monde des joutes givordines, et encourage les joueurs. Louis est à ses côtés pour lui décrypter les règles et les coups au fur et à mesure du jeu. Le soleil se couche tandis que les jouteurs terminent leur entraînement…

C’est dans une ville en fête que Sophie se rend. Aux portes des arènes d’Arles, elle rencontre Laura, une jeune demoiselle d’honneur de la ville d’Arles.
Laura est en habits traditionnels, comme l’exige la coutume. Elle se glisse dans les tribunes pour assister à la corrida à cheval, durant laquelle vont s’affronter trois champions des arènes, dont une femme Lea Vicens.

Laura, en tant que manadière, baigne dans la culture des corridas depuis son enfance. Ce qui l’intrigue, c’est le comportement des taureaux, leurs réactions face aux matadors, la différence entre une bête camarguaise et espagnole.

Laura guide Sophie dans les rues joyeuses. Elle l’emmène dans le lieu-dit des amoureux des courses camarguaises, le bodega Waux-hall, tous ses amis manadiers de la région sont regroupés dans ce restaurant, où il y a une véritable effervescence à la fin des corridas. Pour eux il est temps de fêter la fin de la Féria c’est un vrai moment convivial. Ici, Laura est la plus jeune manadière mais elle connaît tout le monde.

Après son invitation en Arles, Sophie se rend Au mas de Peint chez Frédéric, un charmant domaine à quelques kilomètres d’Arles. Il y a de nombreuses choses à faire…

Frédéric lui propose un tour du domaine à cheval. Avec lui, elle part vérifier les taureaux, pour l’heure encore en liberté, mais qui seront bientôt triés pour la course camarguaise du week-end.

Frédéric gère tout le domaine d’une main de maître, depuis qu’il a repris la propriété à son père. En plus des taureaux, il produit du riz. La saison est aux semis, certaines parcelles sont en eau… Frédéric explique à Sophie les différentes étapes de la production du riz. Des ouvriers travaillent dans les parcelles au bord du Rhône…

Sophie est toujours avec Laurent, artisan chaumier. Celui-ci l’emmène découvrir son autre passion : la voile. Un court passage pour attraper ses affaires chez lui et direction l’embarcadère de Sainte-Marie-de-la-Mer. Ils se préparent, installent les équipements. Et montent à bord du petit catamaran de Laurent.

La balade sur le Rhône sauvage leur permet d’observer le paysage unique de lieu, cour de récréation naturelle de Laurent depuis de nombreuses années. Une balade paisible – à peine ennuyée par les moustiques, nombreux à cette saison – qui débouche dans la mer Méditerranée. Une belle façon de dire au revoir au fleuve.

L’équipe d’échappées belles au fil du rhône


Animatrice :
Sophie JOVILLARD

Réalisateur : Pascal-André VILLA

Ingénieur du son : Siv-An HO

JRI : Régis CROIZER
         Jérôme PLAN

Assistants : Julien ROUSSEL
                      Greg COOK

Assistantes de rédaction : Axelle TAILLANDIER
                                               Lisa DELAHAIS