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Bienvenue en Alsace

Résumé

Sophie se balade dans les rues de Strasbourg à vélo en compagnie de Fabien. Fabien fait ses balades habituelles dans la ville pour recueillir un maximum d’informations sur les nouvelles et anciennes structures de la ville pour alimenter son blog dédié à l’architecture de Strasbourg.

Il est proche de midi, Sophie et Fabien suivent les touristes qui se dirigent vers l’intérieur de la cathédrale. Ils traversent l’impressionnante nef pour s’approcher de l’horloge astronomique qui se trouve dans l’aile droite de la Cathédrale. À 12h30 pile, l’horloge prend vie.

Les différentes influences architecturales de la ville apparaissent sur le quai des bateliers. Là, on a une vue panoramique des maisons multicolores alignées sur les quais. Aucune façade n’a le même style que la maison d’à côté.

Ils terminent la balade à vélo et arrivent devant les courbes futuristes du siège du Parlement Européen. La structure contemporaine est située aux abords de l’Ill qui se reflète dans sa façade.

Sophie à son hôtel. Dès son entrée dans l’immeuble en brique, Sophie est transportée dans un univers artistique.

Vincent Faller, gérant et directeur artistique de l’hôtel. En haut des escaliers en béton, au mur couvert d’art, Sophie découvre sa chambre numéro 101. Le nom Monsta est noté sur la porte. Vincent explique que chaque chambre porte le nom de l’artiste qui l’a décorée.

Une fois ses valises posées, Sophie retrouve Fabien. Sur le chemin, ils s’arrêtent sur la place Kléber pour regarder le spectacle d’un jeune crew d’artistes qui fait une démonstration. Un collectif de quatre jeunes du nom de TDO Crew montre ses talents en mariant le monde du hip-hop et des arts martiaux. Sophie les encourage et continue son chemin vers le CHU de Strasbourg.

Sous la tour de l’hôpital, Fabien prévient Sophie que ce qu’il va lui montrer est exceptionnel : un des plus beaux secrets de Strasbourg. C’est Phillippe Junger, gardien des sous-sols de l’hôpital qui pourra ouvrir les portes. Ensemble, ils traversent les couloirs de l’hôpital jusqu’à l’entrée qui mène vers le sous-sol. En bas des marches, Sophie découvre un lieu mystique et fascinant : les caves des hospices. Ancien sous-sol de l’hôpital, les salles de dissection ont été transformées en cave pour les plus grands vins de la région.

Une centaine de personnes en costume défilent autour de l’église sur la place principale de Rosheim. Grâce à ce bal costumé en plein air, Rosheim prend des airs de Venise le temps d’un week-end. Sophie se faufile à travers la foule, saluant un élégant homme masqué.

Le directeur du carnaval est là, la seule personne en costume qui a le droit de dire quelques mots, juste assez pour souhaiter à Sophie la bienvenue dans le beau petit village de Rosheim. Il lui laisse un indice pour repérer ce fameux Mr. Speisser : il portera des sabots aux pieds.

C’est quelques mètres plus loin qu’elle reconnaît l’homme aux sabots, Romain Speisser, un jeune sabotier, l’un des derniers en Alsace. Il n’est pas déguisé, mais porte fièrement ses sabots décorés. D’ailleurs, on remarque quelques personnes costumées qui ont aussi adopté la mode du sabot. Sophie fait comme les nombreux spectateurs présents et prend une photo parmi les 150 costumés.

Sophie et Romain rejoignent sa maison en voiture, et arrivent devant un impressionnant corps de ferme, avec de très beaux bâtiments en colombages. Romain explique que l’endroit est typiquement alsacien, quasi inchangé et daté de 1736. Elle a d’ailleurs obtenu la médaille d’argent de l’ASMA (Association de Sauvegarde de la Maison Alsacienne).

Sabotier de grand-père en petit-fils, il travaille le bois depuis 4 ans et porte religieusement le fruit de son travail à ses pieds. Il offre une deuxième vie à cette mode pratique et écologique, tout en respectant la forme alsacienne du sabot.

Il est tôt, le brouillard disparaît, et la Lauch, dite « Lor », se dessine. Sophie et Quentin naviguent sur cette rivière Lauch, qui traverse la charmante ville de Colmar. Au fil de l’eau, Quentin montre et décrit les différentes façades multicolores. On appelle ce quartier la Petite Venise.

La barque à fond plat suit le cours de l’eau jusqu’à la jetée où Sophie et Quentin descendent pour entrer dans le cœur de la ville. Tout de suite en sortant du bateau, on comprend grâce aux nombreuses enseignes que nous sommes dans le quartier des halles.

L’eau mène Quentin et Sophie en direction du Musée d’Unterlinden ; Quentin souhaite montrer à Sophie le plus important chantier de Colmar où a lieu la conversion des Bains Municipaux en extension du musée. On croise des œuvres du fameux Bartholdi, sculpteur de bronze, responsable de la création de la statue de la Liberté. Sophie et Quentin s’arrêtent sur la Place Rapp pour admirer le monument en bronze dédié au général Rapp.

Juste à côté du cloître d’Unterlinden, Sophie pénètre dans les anciens Bains Municipaux et découvre une majestueuse salle qui accueillait une grande piscine il n’y a pas si longtemps. Aujourd’hui le lieu a conservé les détails du lieu comme les rambardes en fer, et les voûtes.

On se trouve devant une adorable maison jaune à colombages, aux volets couverts de cœurs et décorée d’assiettes. On ne pourrait se tromper, nous sommes chez les fameux potiers de Soufflenheim. Sophie pousse la porte et est accueillie dans la boutique par Katia.

Dans cette première pièce, il y a des étalages de poteries de formes différentes : la terrine en plusieurs tailles, des plats de services, des moules à agneau pascal… le tout décoré en plusieurs couleurs et avec des cigognes et des fleurs.

Ces plats qui servent à mettre en valeur les meilleurs plats alsaciens sont utilisés dans la plupart des restaurants de la région. Au bout de la rue se trouve le restaurant Au Bœuf qui a prévu une démonstration d’un plat local pour régaler Sophie. Cette dernière retrouve le chef Jambois en cuisine, en train de préparer la farce pour ses fameuses bouchées à la reine. Un plat que l’on doit à Stanislas Lescinski, Duc de Lorraine, qui est aujourd’hui adopté comme une spécialité régionale.

Sophie et Daniel sillonnent la région en admirant les vignes qui la recouvrent. Ils admirent le paysage jusqu’arriver à destination devant le château de Thanvillé. Accueillis par Mr. Wagner, ils sont invités à visiter un des châteaux habités de la région. Daniel explique que la plupart des châteaux n’ont pas été reconstruits donc sont peu habités, mais ce château-ci a été sauvé par la commune, et se loue aujourd’hui pour les fêtes comme des mariages. Actuellement, ils refont une beauté à la toiture.

Chez lui, Sophie découvre une pièce entièrement recouverte d’armes datant du XIe au XVIe : des reproductions d’arbalète, des tenues en cotte de maille, des épées, et surtout des boucliers… L’atelier n’est pas grand, mais chaque centimètre du mur affiche une différente partie de sa collection. Chaque pièce est unique et faite à la main.

À plus de 600m d’altitude, Sophie et Daniel, entourés d’une équipe de 10 à 12 volontaires passionnés, participent au chantier de réhabilitation du château de Kagenfels.

Devant le cabaret du Royal Palace,  à Kirrwiller, Sophie attend Maria qui revient d’un jogging avec ses collègues danseuses. Certaines Russes, Françaises, Australiennes, Américaines… elles sont toutes plus belles les unes que les autres, et toutes en Alsace pour la même raison : devenir la danseuse étoile du Royal Palace.

Maria se met en place pour la dernière répétition de la journée avant le spectacle de ce soir. Le copain de Maria, lui aussi danseur, se joint à elle et apporte quelques remarques sur ce qui se passe pendant une répétition. Sur scène se trouvent des danseuses qui ont fait des revues au Moulin Rouge ou au Lido, mais c’est ici que les danseuses font aujourd’hui carrière… Elles se produiront devant une salle bondée.

Pierre Meyer, le gérant du Cabaret surveille tout, chaque soir de spectacle. Il est heureux d’accueillir Sophie dans ce lieu prestigieux. C’est un homme aussi haut en couleur que son cabaret tant il a d’anecdotes à propos de cet endroit. Sa femme et lui ont tout bâti et sont extrêmement heureux du succès de leur revue « Farouche », ainsi que du talent des différentes danseuses qui chaque année, sont plus nombreuses à frapper à sa porte.

The show must go on ! Il est l’heure de prendre sa place parmi les spectateurs et de profiter du spectacle. Un défilé de chansons, danses, couleurs, et paillettes s’enchaîne jusqu’à minuit. Sous les applaudissements de la foule, Sophie se faufile en coulisse pour féliciter Maria sur sa magnifique prestation.

L’équipe d’échappées Belles Alsace


Animatrice : Sophie JOVILLARD

Réalisateur : Pascal-André VILLA

Ingénieur du son : Yann MANIER

JRI : Régis CROIZER
        
Virginie BERDA

Assistants : Julien STERLE
                      Anne DONTENVILLE

Assistante de rédaction : Fanny OLHATS