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Aux sources de la Colombie

Résumé

Raphaël est à Carthagène, la ville phare de la côte Caraïbes, accompagné de Clara, 19 ans, « cartagenera » pure souche. L’ambiance est particulière car c’est la fête de la virgen del Carmen, la sainte patronne des marins. De nombreuses messes sont célébrées et de tous les balcons de la ville on rend hommage à la vierge.

Ils suivent la procession jusqu’au port, Clara expliquant à Raphaël l’importance de cette journée pour les Carthaginois. La vierge hissée à bord d’un bateau, la parade terrestre laisse alors la place à la parade maritime. Raphaël et Clara en profitent pour s’éloigner de la foule et vont traverser les murailles pour entrer dans la vieille ville.

Raphaël et Clara continuent leur découverte de la ville. Clara doit courir à sa répétition de danse. Elle se prépare pour un grand festival qui a lieu dans quelques jours. Elle est danseuse « folklorique » et danse toutes les danses traditionnelles de la côte Caraïbes. Sa répétition a lieu dans un parc du centre avec son groupe.

Les différentes danses sont toutes issues d’un mélange entre danses africaines, apportées par les esclaves venus d’Afrique, danses indigènes et  danses européennes. Notamment la Cumbia qui est l’âme de la Colombie.

Raphaël est à La Boquilla, un petit village de pêcheurs à 10 minutes de Carthagène, fondé il y a 300 ans par des descendants d’esclaves. Ces esclaves travaillaient dans les plantations environnantes. Ils venaient dans cet endroit pêcher…et au fur et à mesure de leur libération y sont retournés pour s’y installer.

Raphaël rencontre Rony, le leader de la communauté. Il l’emmène voir un artisan qui travaille le bois et qui va lui raconter l’histoire de son village ainsi que certains mythes de la région. Il lui présente également Ivan, 45 ans, pêcheur depuis toujours. Il montre à Raphaël comment pêcher avec l’atarraya, le filet de pêche traditionnel de la région.

Après la pêche, direction la cuisine où la cuisinière scrute la pêche rapportée par Raphaël. En fonction, elle va concocter le menu et lui enseigner comment le préparer à la façon de la région. Ensuite c’est dégustation pour tout le monde !

Raphaël est en voiture et traverse la cienaga de Santa Marta. D’un côté c’est la mer, de l’autre la lagune. Il arrive à Santa Marta. Avec son guide, ils s’imprègnent de l’ambiance de la ville puis se rendent sur la plage pour profiter d’une des stations balnéraires les plus prisées de la région.

Raphaël arrive à la sierra nevada. C’est la fin de la cordillère des andes, la montagne n’est qu’à 30km de la mer des caraïbes. Raphaël rencontre son guide, Gabriel, 27 ans. Il a grandi dans la sierra. Il étudie les oiseaux à l’université de Santa Marta et a fondé son entreprise de bird watching. Ensemble ils vont visiter ces Galápagos terrestres. De nombreuses espèces d’animaux sont endemiques. Au cours de la randonnée, ils voient un paysage de jungle, avec cascades.

Au cours de leur ballade, ils font un stop à la hacienda la victoria qui produit du café, produit phare de la colombie. Fondée en 1882, le café est fabriqué avec des machines vielles de plus de cent ans. Après une explication sur le processus, Raphaël va goûter ce nectar précieux. Son guide lui propose de passer la nuit dans la sierra dans des cabanes écologiques qui ont une vue imprenable sur toute la baie de Santa Marta .

Raphaël arrive en voiture dans un « surf camp ». Raphaël va rencontrer Brian et Santiago. Brian est Canadien ; il est arrivé en Colombie il y a quelques années en compagnie de sa sœur pour être professeur. Ensemble, ils ont décidé de monter un club de surf. Santiago, lui, est originaire de Bogota et a décidé de plaquer la ville pour cette existence plus paisible. Dans leur campement, de nombreux touristes viennent se reposer et pratiquer le surf. Raphaël va donc prendre quelques cours avec nos hôtes dans ce décor de rêve.

Raphaël découvre aussi la vie autosuffisante du camp. En effet, le camp dispose de sa propre ferme avec les légumes et l’élevage nécessaires pour leur quotidien. L’eau provient directement du fleuve voisin et les fruits et légumes ainsi que la viande proviennent du ranch près du camp. Il va partager la vie de ceux qui s’y trouvent et pourquoi pas, une partie de beach volley.

Raphaël arrive dans La Guajira. C’est le département le plus septentrional du pays ; situé dans la péninsule du même nom, il pénètre dans la mer des Caraïbes qui l’entoure tant au nord qu’à l’ouest. Il rencontre José Luis, un homme de la tribu Wayuu, les natifs de la région. C’est la seule tribu qui n’a jamais été assujettie au colonisateur espagnol. Elle a aussi la particularité d’être matrilinéaire.

José Luis habite une rancheria, l’habitat typique des Wayuu. C’est leur unité politique. Il y vit avec toute sa famille. Ensemble, ils visitent la rancheria, José Luis explique l’organisation particulière de la tribu, le rôle des femmes et des hommes. Raphaël participe à la vie de la communauté. Il va aider Jose Luis dans son activité quotidienne : prendre soin des chèvres dont la viande est l’aliment de base de la communauté. Autre activité : l’atelier avec les enfants sur la transmission de la culturewayuu.

José Luis emmène Raphaël dans un trésor de la région : le parc naturel des flamands roses. Il lui explique pourquoi cette région est un refuge pour cette espèce mais aussi pour de nombreuses autres. C’est un spécialiste des oiseaux.

Sur cette vaste plaine côtière, dominée par les couleurs du désert, il y a beaucoup de lagunes d’eau de mer qui se transforment en sel durant les périodes sèches. Les élégants flamants et leurs exotiques nids de boue en forme de tours atteignant jusqu’à 60 centimètres de hauteur, constituent l’attraction principale du sanctuaire.

Ils retournent au village où les attend la yonna, la danse traditionnelle des Wayuu. Et c’est en face de ce spectacle que Raphael dit au revoir à nos téléspectateurs.

L’équipe d’échappées belles Colombie


Animateur :
Raphaël DE CASABIANCA

Réalisateur : Fred MIANNE

Ingénieur du son : Siv-An HO

JRI : Antonin BROUTARD

Assistants : Isabel BEGUIN
                      Wilfried PERROUD

Assistante de rédaction : Isabel BEGUIN