Retour à la liste

Les Cyclades, l’Eden grec

Résumé

Santorin : Yannis Pantazis a donné rendez-­vous à Jérôme dans un lieu insolite. Il s’agit de la cave de Tassos, ami de Yannis et passionné d’instruments traditionnels. Derrière une façade immaculée, comme le reste de la ville, se cache une construction troglodyte, bâtie sous la roche et plus communément appelé canava en grec. Tassos se passionne pour la musique des îles grecques et organise souvent des événements dans sa canava.

Jérôme et Yannis prennent ensuite la voiture pour se rendre à Oia, une ville bien plus touristique qui représente la carte postale de Santorin. A Oia, on est entouré de murs blancs qui réfléchissent la lueur du soleil. Une vue sur la ville et du ciel bleu à perte de vue. Ça sent les vacances !

Perché au sommet de la cité d’Akrotiri, le château d’Akrotiri et sa tour dominent le sud de l’île. De là, on peut distinguer une tour qui porte le nom de La ponta (la pointe). Yannis y a installé son atelier de musique, où il fabrique des tsabouna, entre autres.

Yannis raconte son histoire : comment il a rencontré un des plus vieux joueurs de tsabouna de l’île et comment, ensemble, ils ont redonné vie à cet instrument réservé aux anciens et au passé. Il se livre à un court concert improvisé et le son de sa tsabouna résonne à travers la cité fortifiée.

En ferry, Jérôme rejoint l’île de Tinos, où Dimitris l’attend pour une visite de l’île. Connue pour ses pèlerinages, Tinos est une île sanctuaire mais aussi agricole et artisanale.

Selon Dimitris, il est indispensable  de se rendre à Pyrgos, un  village pittoresque avec sa place et ses cafés protégés par l’ombre des platanes…Mais plus important encore, c’est la rencontre incontournable avec l’artiste sculpteur Labros Diamantopoulos, qui possède un petit atelier dans le centre du village. Dans son atelier, Jérôme le retrouve en train de former son apprenti à l’art de la sculpture de marbre. Labros prend un moment pour montrer les blocs de marbres et quelques projets sur lesquels il travaille.

Le jour se lève sur Mykonos, l’île de l’archipel qui ne dort jamais. Jérôme ouvre ses volets et contemple la vue de son hôtel. Devant lui, un tableau de maisons qui longent la petite baie, des yachts qui s’amarrent et les moulins à vent.

Au programme : pas de farniente car il est attendu pour le petit déjeuner avec Nikos, propriétaire de bars et de restaurants. Sur la plage d’Elia, Jérôme retrouve Nikos en train de boire le fameux café grecque, indispensable pour commencer sa journée.

Alors que les employés placent les transats de location sur la plage, Nikos et Jérôme partent faire les courses. Des étals multicolores exhibent leurs plus beaux spécimens. Des poulpes, des poissons  aux  reflets rouge ou bleu, des langoustes…  Le choix est infini. Nikos prend un beau poisson et du poulpe et les hommes repartent vers le restaurant.

En cuisine, Nikos et Jérôme assistent à la préparation avec le chef cuisinier. Un plat typique revisité, bien sûr, qui respecte le régime méditerranéen : des légumes et des aliments maigres, avec de l’huile d’olive.

Au cœur de la ville d’Ermoupolis, ville portuaire de l’île de Syros, se trouve l’université de ‘product design’, où étudie Afroditi. Elle attend Jérôme dans la bibliothèque où elle travaille.

La ville d’Ermoupolis frappe Jérôme : elle très différente du reste des autres îles. Ici, pas de maisons blanches et bleues. L’architecture typique aux couleurs pastels et dorées, témoigne de la prospérité de l’île.

Afroditi et Jérôme retrouvent d’autres étudiants et amis pour boire un café frappé. C’est la nouvelle boisson à la mode : le cappuccino freddo.

Syros ne peut être résumée à sa capitale : l’île bénéficie  de la pousse de thym sauvage qui sert à la fabrication du miel de thym, que l’on peut trouver en vente dans tout l’archipel. Afroditi et Jérôme se rendent à Ano Mera, une région où le paysage forme des plateaux en terrasse tout le long de la colline. Une disposition idéale pour placer des ruches.

Giwrgos bichonne ses abeilles dans les 30 ruches qu’il possède. Elles sont en pleine reproduction.. et on aperçoit déjà le miel qui sera récolté dans les mois à venir.

Le ferry de Jérôme arrive maintenant à Paros où l’accueille Angélique, une jeune architecte. Dès que Jérôme arrive à Paros, il tombe nez à nez avec un des fameux moulins à vent des Cyclades. Le vent souffle fort, c’est bon signe, il va pouvoir profiter des sports nautiques.

Ils traversent une petite place et arrivent à l’hôtel Argonauta. Le décor est épuré, avec du gris, quelques touches de bois, ainsi que des pierres apparentes au sol…

L’hôtel a toujours appartenu à la famille de Tassos depuis sa construction en 1970. Avec Angélique, ils ont décidé de le moderniser. La décoration intérieure et extérieure a été pensée entièrement par le couple qui en est très fier. Jérôme suit Angélique jusqu’à l’étage où il découvre sa chambre.

Il est l’heure de rejoindre Tassos, le mari d’Angélique, un véritable féru de kitesurf. Tassos a prévu pour Jérôme un cours d’initiation à ce sport.Comme pour de nombreux habitants des Cyclades, une île n’est jamais suffisante. Angélique et Tassos se rendent souvent à l’île voisine, Antiparos, pour profiter du calme et s’éloigner des touristes. De plus, ils ont une maison de vacancessur la petite île où ils proposent à Jérôme de terminer la soirée.

Ils prennent le bateau de Tassos et en profitent pour montrer à Jérôme l’infinie diversité du paysage de l’archipel. La traversée entre les deux îles ne prend qu’une vingtaine de minutes, et permet d’admirer de petites criques paisibles et des grottes formées par l’érosion.

Tassos montre à Jérôme les oursins qui abondent dans les criques rocailleuses. Il en récupère quelques­ uns pour l’apéro.

La vue depuis le jardin est incroyable. Le coucher de soleil sublime les îles qui se dessinent au loin. Jérôme déguste l’ouzo et les oursins frais en profitant de ces derniers instants de vacances dans les Cyclades

L’équipe d’échappées belles cyclades


Animateur :
Jérôme PITORIN

Réalisateur : Damien POURAGEAUX

Ingénieur du son : Pascal LESAUNIER

JRI : Quentin DE FROMENT
          Aurélia MICHON

Assistants : Julien STERLE
                      Patrick LEFRERE

Assistante de rédaction : Fanny OLHATS