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De Belle-Île à Ouessant : les îles du Ponant

Résumé

Dans une chambre au charme coquet typique des hôtels du bord de mer, Sophie ouvre les battants de sa fenêtre pour inspirer un grand bol d’air iodé.

Le paysage qui s’étire au-dehors est celui du port de Quiberon, où se croisent ferries et voiliers de plaisance. Au loin, l’horizon est vallonné au-dessus de l’Atlantique, puisqu’on aperçoit Belle-île-en-Mer et Houat.

Sophie sort sur le port. Elle y retrouve Philippe, appareil photo en bandoulière, qui l’emmène à travers quelques rues pittoresques de Saint-Pierre-Quiberon avant de l’inviter sur son île, la bien nommée Belle-île-en-Mer.

Philippe et Sophie partent donc à la découverte de l’île – ses falaises escarpées, ses collines vertes, ses hameaux… L’île a inspiré les plus Grands.

Philippe mène Sophie aux Aiguilles de Port-Coton maintes fois peintes par Monet, puis sur la plage de Donnant, sur laquelle il aime passer des heures à capturer toutes les nuances de bleu et de vert contenues dans chaque rouleau.

Mais Sophie et Philippe doivent continuer leur promenade s’ils veulent faire le tour de la plus grande des îles du Ponant. À vélo, ils rejoignent le bourg de Locmaria, où Philippe le mène jusqu’à l’atelier de marqueterie des sœurs Thuillier.

Sophie doit déjà quitter Belle-Ile pour rejoindre Hoëdic avant que la nuit tombe.

Une traversée en ferry plus tard, elle est accueillie sur le port par Johanna, qui veut lui faire rencontrer l’un des personnages les plus emblématiques de la toute petite île – son père Loïc.

Les Blanchet ont le pied marin de génération en génération, et Loïc se trouve forcément sur le port, à ranger un peu son matériel après avoir passé deux heures à poser ses lignes en mer. Il invite Sophie à participer à sa journée de pêche le lendemain.

Au petit matin, Sophie retrouve donc Loïc au port pour embarquer à bord de son petit bateau de pêche.
Pour Loïc, nul besoin d’aller bien loin pour pêcher, les abords d’Hoëdic regorgent de poissons de toutes sortes.

Vers 10h, sa pêche terminée, Loïc rentre sur son caillou qu’il ne quitterait pour rien au monde. Le poisson est directement embarqué sur une des navettes qui relient Hoëdic au continent, où la cargaison sera vendue à la criée.

Après un peu de route, on retrouve Sophie sur un quai, où elle rejoint Éric qui a déjà préparé son zodiac pour partir en mer. Il prête une combinaison de plongée assez étanche pour protéger Sophie du froid. Une fois parés, ils s’élancent pour rejoindre l’archipel des Glénan.

Éric n’a pas son pareil pour décrire avec passion les fonds marins. Chasseur, photographe, apnéiste et instructeur de plongée, il aime à partager la richesse de la faune et la flore aquatiques avec le plus grand nombre. Éric et Sophie partent ensuite explorer les îles côté terre.

Ils retrouvent Lulu, jumelles sur le nez, qui scrute les vols d’oiseaux marins en pleine période de nidification. En se promenant un peu sur l’île, Lulu fait découvrir à Sophie le tapis de petites fleurs colorées qui éclosent au printemps, les narcisses des Glénan.

De retour à Concarneau, Sophie rejoint Roland Jourdain, aka Bilou, sur le ponton Kairos où il s’affaire sur son bateau. Roland prépare son bateau pour la course du lendemain, prologue à la Transat AG2R qui relie Concarneau à Saint Barthélémy.

Mais Roland veut aussi faire découvrir à Sophie la ville. Sans perdre de temps, ils se rendent donc au petit embarcadère pour grimper dans le petit bac qui mène à la ville close, le quartier historique de Concarneau.

Sophie déambule ensuite dans les quelques rues de l’île Molène. Elle s’arrête dans le bistrot de l’île, où elle a rendez-vous avec Quentin. Quentin veut en effet l’emmener à la découverte de l’île, et surtout il veut lui montrer d’où vient le dicton « Qui voit Molène voit sa peine »…

Les alentours de l’île étaient en effet un redoutable piège pour les marins, et nombre d’équipages ont fait naufrage dans les écueils molénais. En témoignent les quelques épaves qui parsèment la mer d’Iroise.

L’autre spécialité de Molène, ce sont les algues. Le parc naturel marin d’Iroise est connu pour son champ d’algues naturel, dans lequel viennent puiser les laboratoires et les gastronomes pour les transformer en produits cosmétiques, pharmacologiques ou culinaires.

Pour la dernière étape de son voyage, Sophie se trouve sur l’île du bout du monde, Enez Eussa, Ouessant. L’île, préservée par son éloignement, est restée un peu austère, un peu sauvage. On y entretient des traditions séculaires, tout en utilisant les progrès technologiques de l’époque. L’exemple le plus emblématique de ces évolutions est le phare du Créac’h : Sophie y a rendez-vous avec ses employés, dont le métier a bien changé.

Autrefois gardiens perchés au sommet des sémaphores, ils sont aujourd’hui au pied du géant noir et blanc, devant des écrans d’ordinateur, pour surveiller le bon fonctionnement de tous les phares du littoral. La moindre panne de signal donne tout de suite lieu à une alerte, une réactivité essentielle pour la sécurité des navires de passage.

Sophie, guidée par l’un des employés du centre de contrôle des Phares & Balises, a exceptionnellement le droit de monter en haut du phare du Créac’h, qui offre un panorama époustouflant.

L’ÉQUIPE d’ÉCHAPPÉES BELLES îLES DU PONANT


Animateur : Sophie JOVILLARD

Réalisateur : Fred MIANNE

Ingénieur du son : Régis MULLER

JRI : Maxime SOUVILLE

Assistants : Alwin COURCY
                      Anthony BINST

Assistante de rédaction : Claire HUILLE