Résumé
Sur une butte dominant les anciennes usines sidérurgiques de l’époque, le snow hall d’Amnéville accueille la plus grande piste indoor en Europe. 620 mètres de descente garantis, hiver comme été, dans des conditions dignes de celles des plus grandes stations de ski.
Jérôme retrouve Pierre, jeune homme de 23 ans fan de snowboard, qui lui fait visiter les lieux, l’occasion de descendre quelques pistes ensemble sur de la véritable poudreuse et de s’essayer à quelques figures de freestyle sur les modules du snow park.
Pierre rappelle le passé sidérurgique et la reconversion touristique de la ville. Pierre propose à Jérôme de se rendre au zoo, l’un des plus visités de France, et de faire connaissance avec Hervé, son directeur.
Jérôme a rendez vous à la gare de Metz avec Alexandre, jeune chef cuisinier de 27 ans. Il a créé, il y a dix mois, une académie des chefs qui dispense des cours de cuisine. Ils marquent un temps d’arrêt dans la gare, classée monument historique, pour en apprécier l’architecture.
Le marché couvert est aussi un petit bijou architectural. Alexandre s’approvisionne en produits régionaux auprès de ses marchands préférés pour le déjeuner. Jérôme déguste les produits de la région (fuseau lorrain, fromage de chèvre lorrain…).
Arrivés dans l’académie d’Alexandre, rue des Jardins, le chef se met aux fourneaux pour concocter un plat avec les produits du jour (carré d’agneau et chutney de mirabelles).
A bord d’un petit avion de tourisme, Jérôme survole maintenant les champs de bataille de la région de Verdun. De retour sur terre, il retrouve Maxime, 19 ans, passionné d’histoire et originaire de Verdun. Il collectionne les uniformes, les éléments de guerre, matériels, documents d’époque… Il y a 2 ans, Maxime a d’ailleurs cofondé une association, Les bleuets des tranchées, en référence au nom des jeunes recrues pendant la guerre, dans le but de transmettre le devoir de mémoire aux plus jeunes.
Ils partent à la découverte du bois des Hayes, qui abrite les vestiges d’une ancienne base allemande opérationnelle entre 1914 et 1916. C’est devant ce bois que fut blessé le célèbre sergent Maginot. Ils retrouvent ensuite les camarades de Maxime, également membres de l’association, dans un jardin de particulier qui accueille une véritable reconstitution d’une tranchée.
Jérôme arrive en voiture à la distillerie Maucourt, entre Metz et Nancy, tenue par Mélanie, productrice récoltante et distillatrice, une des rares femmes « bouilleurs de crus » dans ce métier. La récolte de la mirabelle n’intervient qu’une seule fois par an, en général de mi-août à fin septembre. Jérôme participe à la récolte manuelle et mécanique avec les saisonniers présents pour l’occasion. Ils visitent ensuite l’atelier de distillation et Mélanie lui explique les procédés de fabrication de l’eau de vie.
Jérôme arrive à Nancy, sur la place Stanislas, emblème de la ville, et retrouve Nicolas, photographe et greeter à ses heures perdues. Ils rencontrent un technicien du spectacle sons et lumières Rendez vous place Stanislas, qui illumine en 3D tous les soirs d’été le patrimoine architectural de la place.
Nicolas, nancéen de cœur, aime faire découvrir sa ville aux touristes. Il entraîne Jérôme vers la vieille ville. Ils franchissent la porte de la Craffe, unique vestige des anciens remparts médiévaux de la ville, pour arriver dans la Grande-Rue.
Ils poursuivent leur balade jusqu’à l’arc de triomphe. Le soleil se couche et le point de vue sur les places Stanislas et de la Carrière est surprenant du haut de l’arc. Il n’y a pas meilleur endroit pour apercevoir les jeux de lumière sur les façades des places. Le spectacle commence et la place se retrouve métamorphosée pendant 25 minutes, mettant en scène les moments forts de la cité ducale (le rêve de Stanislas, la construction de la place, la Renaissance…).
Jérôme arrive chez Jean-Louis, musher (meneur de chiens) à Bionville, au cœur d’un chenil accueillant une vingtaine de chiens (alaskans et braques de Weimar). Jean Louis est en train de préparer ses animaux et Jérôme prend naturellement part à ce rituel quotidien.
Jérôme arrive dans les Vosges, où il rencontre Mathieu, 47 ans, fondateur de l’association Terre de Sylphe, guide de montagne et fervent défenseur de la sylvothérapie. La sylvothérapie est un mode de soin qui consiste à installer certains convalescents ou malades (victimes de maladies pulmonaires en général) dans certaines forêts pour leur offrir un air plus sain.
Ils partent en randonnée et croisent la route d’Alain Simonin, bûcheron forestier à la longue barbe blanche, à proximité de sa vieille scierie (haut-fer du Grand Valtin), en plein travail d’abatage.
Alain raconte son expérience en tant que bûcheron et leur fait découvrir une technique utilisée dans les Vosges : le schlittage (descente du bois dans une sorte de luge avec deux grands patins à l’avant), connu du grand public par le film Les Grandes Gueules, mettant en scène Bourvil et Lino Ventura.
Ils poursuivent ensuite leur randonnée à la découverte de la forêt avant d’arriver sur la tourbière de Lispach. Jérôme et Mathieu tentent l’expérience de la marche sur la tourbière, pieds nus ! Sensations garanties !
Mathieu et Jérôme continuent leur découverte des Vosges à travers forêts et sentiers. C’est l’occasion d’apercevoir quelques chamois le long de la route des crêtes. Ils arrivent à un point culminant d’où ils peuvent profiter d’un panorama splendide, les sommets des Vosges.
Tout au long de cette balade, Mathieu n’hésite pas à ponctuer son discours de petites anecdotes et légendes ancestrales sur les traditions vosgiennes qu’il connaît si bien.
Pour terminer la journée en beauté, Mathieu emmène Jérôme à la Bresse pour une descente en Fantasticable, une tyrolienne de 1 350 m en position couchée qui permet de survoler la vallée avec des pics de vitesse pouvant atteindre jusqu’à 100 km/h. Une manière décoiffante de voler au-dessus des Vosges, la tête dans les sapins !