Résumé
Raphaël arrive en ferry au port de La Valette. Entrer dans la cité par la mer donne une idée de ce vaste vaisseau de pierre qui arrête définitivement l’expansion ottomane en 1565.
Raphaël retrouve Daniela sur le port. La jeune femme lui promet un point de vue imprenable sur la ville, et le guide jusqu’aux hauts jardins suspendus de Barrakka Gardens, d’où l’on surplombe les Trois Cités fortifiées (Vittoriosa, Senglea, Cospicua). Les douze coups de midi sonnent, et avec eux retentissent des coups de canon dans les jardins : Daniela explique qu’il s’agit de la saluting battery, une mise en scène opérée par les soldats maltais en costume, et répétée chaque jour pour rappeler le passé militaire de l’île.
En descendant le long des jardins en terrasse, Raphaël et Daniela se retrouvent dans les ruelles de la vieille ville. Comme les Maltais, Raphaël mange sur le pouce des pastizzis, des friands à la ricotta ou aux petits pois et boit une Kinnie, le « Breizh Cola » maltais.
Raphaël se balade en mangeant ses pastizzis dans les différentes courtines : française, anglaise, allemande. Au détour de leurs déambulations, Raphaël remarque les heurtoirs ostentatoires qui ornent de nombreuses portes des grandes maisons de la ville : c’est une tradition maltaise, et les habitants la perpétuent avec fierté.
Raphaël et Daniela arrivent enfin à la co-cathédrale St Jean. En poussant la porte et en pénétrant sous les arca nes de la nef, on se rend tout de suite compte que ce bâtiment magnifique représente à lui seul la grandeur de l’histoire maltaise, et ses liens étroits avec Rome.
Les sports anglais sont un des héritages coloniaux. Raphaël retrouve Gabrielle à l’arrêt de bus, ils se dirigent vers Marsa pour un entraînement de rugby féminin. La coach Gabrielle leur raconte l’histoire de l’implantation du rugby sur l’île, qui accueille des équipes féminines depuis 2003 seulement. Aujourd’hui, l’équipe nationale participe à des championnats internationaux.
Après l’entraînement, ils sortent à St Julians, le quartier où tous les étudiants, maltais et étrangers se retrouvent pour boire des verres. C’est aussi l’occasion de voir jouer un groupe local qui chante en maltais et en anglais.
Situé dans le Casco Viejo, près de la jetée, le Mercado de Mariscos, ou marché aux poissons, grouille de monde à toute heure de la journée. Les pêcheurs de la côte pacifique y ramènent leur butin pour le plus grand bonheur des amateurs de ceviches, ces mets à base de poisson mariné au citron. Au rez-de-chaussée de la grande halle bleue et blanche, Jérôme et Matt choisissent leur poisson ; ils l’emmènent ensuite à l’étage, où un chef cuisinier, pour quelques dollars, le leur prépare.
Raphaël a rendez-vous avec Antonio Bartolo aux portes de la ville de Mdina. Il soutient à Raphaël que Mdina est le plus bel exemple européen d’une ancienne ville fortifiée, extraordinaire par son mélange d’architecture médiévale et baroque.
Antonio est propriétaire d’un palais datant du XVe siècle. Il nous raconte l’histoire de sa famille. Une des 300 privilégiées qui vivent à Mdina. Cette ville a eu des noms et titres différents selon ses dirigeants et son rôle, mais c’est son nom moyenâgeux qui la décrit le mieux : « Citta’ Notabile » : la ville noble.
Il rend visite à ses voisins qui sont en pleins travaux de leur palais médiéval. Puis il nous emmène aux falaises presque verticales de Dingli, à bord d’une vieille voiture de collection, pour admirer un superbe coucher de soleil.
Raphaël prend le ferry à Cirkewwa pour rejoindre l’île de Gozo. L’île de Gozo est une contrée de pêcheur et paysans. Plus fertile, elle est le complément « nature » de Malte. À la sortie du bateau, il retrouve Joe Spiteri, à la tête d’une coopérative agricole, Ta’Mena. En voiture, ils se rendent à la ferme des Spiteri qui est située à Xaghara. Raphaël pose ses valises dans une farmhouse non loin de là et participe à la récolte des dernières fraises.
Joe Spiteri explique à Raphaël quels sont les revenus de l’île, il connaît, par ailleurs les exploitants de Salines près de Marsalforn. Il y emmène Raphaël. Le blanc des marais salants est aveuglant.
On s’y baigne en attendant que le plat, à base de poisson évidemment, soit servi. On profite du calme gozitain pour une baignade et une sieste au soleil.
Après le déjeuner, Joseph emmène Raphaël à Victoria. Le premier arrêt aura lieu à La Citadelle. Puis ils se baladeront dans les ruelles et tomberont par hasard sur de vieilles dames qui, assises sur leurs pas de porte, tricotent encore la dentelle vendue sur les marchés maltais.
Puis Joseph emmène Raphaël à la rencontre des différents commerçants qui vendent des produits bio et « made in Gozo ». C’est l’occasion de rencontrer Charlotte, Française établie à Gozo depuis 8 ans. Elle a ouvert une boutique bio, Organika.
En fin de journée, Joseph nous emmène jouer au Bocci, sorte de pétanque locale, près de Marsalforn. On goûte le vin local/une bière locale la Cisk.
On retrouve Raphaël sur les quais de Marsaxlokk. Ce petit village est situé au sud de l’île de Malte. Le port est parsemé de petits bateaux aux couleurs très vives.
Les luzzi sont ornés de deux yeux peints des deux extrémités de la proue. Ce sont ceux d’Osiris, protecteur des pêcheurs.
Sur un des bateaux à quai, Martin Caruana vérifie ses filets avant de prendre la mer. Ce Maltais ne quitterait son village pour rien au monde. Quitter son village c’est quitter sa famille, tous les hommes, ou presque, sont pêcheurs.
Après la sortie en mer, retour au port. Le frère de Martin Caruana l’attend. Ils proposent à Raphaël de venir dîner chez eux. Ils goûteront le fruit de leur pêche.
Retour dans l’archipel de Malte avec Raphaël … où le programme qui l’attend est chargé :
- navigation sur un des nombreux yachts luxueux présents sur l’île, arrosée de champagne maltais
- visite des décors de films comme Popeye, Gladiator, Troy… et laissés en l’état après les tournages
- courses de pigeons, élevages traditionnels de pigeons voyageurs
- plongée…
Le dimanche de Pâques, Raphaël retrouve John à Vittoriosa, où les rues grouillent de monde. John, le maire, et sa femme connaissent chaque détail, chaque habitant de la ville, chaque tradition…
Ils guident Raphaël tout au long de cette journée exceptionnelle. Il rencontre un des porteurs de la statue du Christ, et les 40 membres du groupe de St Lawrence qui assurent l’ambiance musicale lors de la parade. Il goûte également aux figolli, ces gâteaux aux amandes qui sont cuisinés seulement pour cette occasion.