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Une nuit à Londres

Résumé

L’Eurostar transporte Jérôme vers le Royaume-Uni. Le train arrive en gare de St Pancras, où se croisent les personnes qui arrivent à Londres pour un week-end ou une sortie, et où ceux qui ont travaillé dans la capitale regagnent leur maison. A l’extérieur de la gare, Jules Barraud attend Jérôme. En tant qu’organisateur de soirées, sa journée de travail commence plus tard : il en profite donc pour faire découvrir à Jérôme ses endroits préférés pour profiter de la fin de journée.

Premier arrêt à Camden Town, un quartier éclectique qui n’a pas besoin d’introduction. Jules veut nous emmener dans un des pubs les plus animés du quartier, où Amy Winhouse, Kate Moss et Pete Doherty avaient l’habitude de finir leurs soirées. Sur la façade, on lit Hawley Arms. Sur les murs, on voit des photos des stars du rock British qui sont venues s’abreuver ici. Pour Jules, la plus belle vue de Londres s’admire dans une capsule du London Eye, la grande roue de Londres. En effet, une fois la ville plongée dans l’obscurité, les monuments historiques s’illuminent dans des tons dorés. C’est à ce moment que Jules doit quitter Jérôme pour se préparer à sa « journée de travail ».
Jérôme est à bord d’une barge type « bateau mouche ». Une centaine de personnes admirent Londres vue de la Tamise, la nuit. C’est l’occasion de voir les monuments les plus emblématiques de la capitale tout en profitant d’un dîner romantique sur l’eau. Alors que certains dansent sur les standards de jazz joué par un groupe, Jérôme en profite pour frapper à la porte du capitaine. C’est Mark qui l’ouvre et l’invite à prendre place à côté de lui. La Tamise est un fleuve qui vit la nuit, on y croise la police fluviale et le Royal National Lifeboat Institute, qui surveillent le fleuve et interviennent souvent pour repêcher des personnes tombées à l’eau…

Non seulement Mark travaille sur l’eau, mais il y vit aussi. Les deux hommes prennent le taxi et s’arrêtent devant une petite marina, à Canary Wharf, où est amarrée une vingtaine de bateaux. Mark montre sa maison, une barge du nom de Noelle. L’épouse de Mark les accueille. La décoration intérieure est très cosy. Mark emmène Jérôme à sa chambre, l’ancienne cabine du capitaine, où il pourra passer une nuit bercée par le son des marées de la Tamise.
Sur les étalages colorés du Brixton Market, Jérôme, Becca et Elly cherchent les saveurs exotiques qui viendront relever le repas de ce soir. Il fait nuit et pourtant il y a encore du monde qui fait ses courses. En effet, Brixton Market a la particularité de rester ouvert jusqu’à 23 h 30 quasiment tous les soirs. Les deux sœurs ont l’habitude de faire leurs courses ici et savent exactement où aller pour montrer à Jérôme la diversité des aliments qu’on peut trouver dans ce genre de marché, qui se trouve au cœur de la communauté afro-caribéenne. C’est l’endroit idéal pour trouver des saveurs d’Europe, d’Inde, d’Asie, d’Afrique, d’Amérique du Sud, et des Caraïbes. Jérôme se laisse tenter par du fromage cheddar typique, tandis que les filles cherchent plutôt des fruits venant des îles, comme des bananes plantains et du piment. Les couleurs et les odeurs embaument les shoppeurs.

Direction Tottenham, dans l’appartement charmant des deux sœurs pour préparer la cuisine et la réception. Le principe des « Supper Club » est d’inviter des inconnus qui achètent une place à table pour 50 livres sterling. Inclus dans ce prix : un repas avec plusieurs plats ainsi que la démonstration en cuisine de la confection de certains d’entre eux.
Il n’y a pas que les monuments historiques qui s’illuminent la nuit. Les théâtres affichant le nom du spectacle aussi. Devant le Phénix Theatre, Jérôme admire le néon doré sur lequel on lit Once. C’est à l’intérieur du théâtre que Declan Bennett attend Jérôme pour lui faire découvrir les coulisses de son spectacle. Un boom-box vibre au son des basses sur une grande place à Hyde Park. Rythmés par la musique, les jeunes en roller friment devant les passants curieux en faisant des pas de danse et des figures. Parmi eux, Kam fait carrément une chorégraphie en mixant la danse hip-hop et les figures de skate. Il appelle ça du freestyle skating.

Les hommes s’approchent de leur destination, mais Kam emmène d’abord Jérôme dans une petite boutique vintage. Il lui explique que ce soir, les gens seront déguisés sur le thème des années 1980. Jérôme fouille dans les objets de la boutique et trouve une grosse paire de lunettes eighties et une veste à paillettes. Les participants défilent devant lui, tous habillés en habits flashy et couleurs néon. Jérôme enfile une paire de rollers louée et c’est parti ! Kam peut enfin montrer à Jérôme quelques figures simples pour impressionner les filles. Les gens autour d’eux s’amusent tous, certains font des tricks, d’autres se retrouvent par terre, mais l’ambiance est sympa et tout le monde s’amuse.
Dans le White Hart, un pub au cœur de Whitechapel, Lindsay attend Jérôme. Le petit pub a l’air charmant mais on y trouve des détails qui nous rappellent les meurtres particulièrement violents de Jack l’éventreur. Lindsay enquête tel un Sherlock Holmes moderne pour trouver les détails manquant dans l’histoire de l’éventreur. L’itinéraire commence sur Hanbury Street, vers la scène du crime d’Annie Chapman, la deuxième victime. Ils continuent dans l’obscurité dans les quartiers résidentiels vers la scène du crime de la victime numéro 4, Catherine Eddowes. A Mitre Square, Lindsay raconte l’histoire affreuse de la découverte du corps de Catherine. Pour sortir sa tête des histoires cauchemardesques, Lindsay conseille à Jérôme de lever la tête. D’ici, on a une superbe vue du Gherkin, la tour en forme de cornichon.
Avant de faire la fête en discothèque, Jérôme se fait beau de la tête aux pieds. A Londres, il y a des commerces qui restent ouverts toute la nuit. C’est le cas pour le salon de coiffure de Neil Cornelius qui ne ferme jamais ; pratique pour les Londoniens, pour qui la fête dure toute la nuit.

Jérôme retrouve Jules à l’O2 Academy, à Islignton. La soirée organisée par Propaganda a attiré plus de 1 200 personnes. L’ambiance est folle et tout le monde danse au son de la musique indie. Jérôme et Jules dansent et profitent de l’ambiance. DJ Dan (un résident et partenaire de Jules) est aux platines, c’est l’occasion de monter sur scène et découvrir l’envers du décor. Jérôme profite d’être face à tout ce monde pour s’imaginer en train de mixer. On s’éloigne quelques instants de l’ambiance assourdissante ; Jules emmène Jérôme en backstage. Dans plusieurs salles, on croise des DJ qui partagent leur playlist pour la soirée, pour éviter de repasser la même chanson deux fois. Le comble en soirée est que les gens arrêtent de danser. Tout est organisé à la minute près pour que les invités passent une soirée inoubliable. Les deux hommes ont fait le tour des coulisses de la discothèque, et retournent à la fête pour profiter de toute la nuit.

Après une courte nuit, les oreilles sifflent encore. Rien de mieux pour se remettre d’une grosse soirée qu’un bon breakfast à l’anglaise. Jules fait visiter à Jérôme le quartier où se trouve O2 Academy, qui s’appelle Angel. Un quartier chic avec des squares comme on voit dans les films de Hugh Grant. Il est 7 h 30, et il y a peu de monde dans les rues. On croise quelques personnes qui vont au marché à vélo, ou des personnes comme eux qui rentrent de soirée. Les deux hommes arrivent dans une petite rue piétonne aux façades colorées. Ils s’arrêtent devant un restaurant à la façade jaune poussin, stratégiquement nommé The Breakfast Club. Un Elvis en carton accueille Jérôme. Les parfums de pancakes, sausages, beans et milkshake mettent les deux hommes en appétit. Un full English breakfast ? Yes, please ! L’endroit est chaleureux et la nourriture est parfaite. A la fin du repas, les deux hommes se mettent en terrasse avec un bon thé chaud et regardent la ville se réveiller tout doucement…

L’équipe d’échappées belles une nuit à londres


Animateur :
Jérôme PITORIN

Réalisateurs : Jean-Yves CAUCHARD
                          Simon WATZEL

Ingénieur du son : Siv-An HO

JRI : Sophie VERNET
          Ivan FROHBERG

Assistants : Jonathan MARTIN
                  
    David BENSAÏD

Assistante de rédaction : Fanny OLHATS