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Panama

Résumé

Jérôme, sac sur le dos, arrive sur le front de mer de Panama city, où Matt et quelques amis jouent au foot. Matt s’écarte du match pour aller saluer Jérôme, et l’inviter à faire le tour du quartier plus coloré de la capitale du pays, le Casco Viejo. Puis Jérôme et Matt passent par son hôtel, le Canal House.

Jérôme y laisse ses bagages, pour suivre son hôte dans une exploration de son territoire. Matt le guide à la découverte des éléments emblématiques du Casco Viejo, notamment l’ancienne église San Domingo ou encore la plaza de Francia.

Situé dans le Casco Viejo, près de la jetée, le Mercado de Mariscos, ou marché aux poissons, grouille de monde à toute heure de la journée. Les pêcheurs de la côte pacifique y ramènent leur butin pour le plus grand bonheur des amateurs de ceviches, ces mets à base de poisson mariné au citron. Au rez-de-chaussée de la grande halle bleue et blanche, Jérôme et Matt choisissent leur poisson ; ils l’emmènent ensuite à l’étage, où un chef cuisinier, pour quelques dollars, le leur prépare.

Au petit matin, Jérôme rejoint Rainiero Salas au port de Panama City, pour embarquer avec lui sur un bateau. Rainiero est práctico, autrement dit pilote spécialisé : les portes-containers doivent impérativement faire appel à ces pilotes, formés dans une école dédiée pendant une dizaine d’années, pour traverser le canal, un des passages les plus délicats de la navigation.

Sur les rives, on peut entrapercevoir d’anciens baraquements américains, preuves que cette zone appartenait encore aux États-Unis jusqu’à 1999, date de la restitution totale du canal aux Panaméens.

Alors que le jour décline, le bateau arrive enfin pour passer les dernières écluses, celles de Gatún. Une fois les méandres du lac Gatún passés, l’horizon s’ouvre enfin sur l’immensité de l’Atlantique.

Rainiero et Jérôme descendent à terre, et le capitaine emmène Jérôme au centre d’observation, au-dessus du canal. De là-haut, on a une vue imprenable sur le trafic naval, mais aussi et surtout sur les travaux d’élargissement du canal. Attendue pour 2014, la fin des travaux est repoussée à 2015 suite à des conflits entre les entreprises de construction et l’État (le budget initialement prévu ayant été allègrement dépassé). Du haut de l’écluse, on peut aussi observer le travail des locomotives et des remorqueurs qui tractent les bateaux dans les portes étroites.

Jérôme est dans un décor digne des pirates des Caraïbes. Rui le rejoint sur ce fort de Portobelo, un vestige de la période dorée de Portobelo, un port par lequel transitait l’or qui venait d’Amérique du Sud. Ce fort a été construit pour protéger la ville et les marchandises qui y transitent des pirates qui sévissaient dans la mer des Caraïbes.

Rui a 32 ans et est Portugais, cela fait 3 ans qu’il vit à Portobelo, une ville qu’il adore et inscrite au Patrimoine Mondial de l’Humanité. Il va montrer cette ville à Jérôme. Portobelo abrite le Christ Noir de Nazareño dans l’Eglise San Felipe. Rui explique à Jérôme l’histoire de ce Christ, notamment la grande procession en son honneur qui a lieu chaque 21 octobre.

La escuelita del Ritmo enseigne la musique noire panaméenne aux enfants de Portobelo, une ville à majorité Congo, ces Afro-Panaméens ont une culture particulière avec des danses et une musique différentes du reste du pays. Descendant d’esclaves libérés ces enfants redécouvrent leurs racines. Jérôme va donc participer à un cours de percussion avec les enfants de l’école de Rui.

Au petit matin, on retrouve Jérôme à la ferme de La Peregüeta, au beau milieu de la région de Coclé. Là-bas, Norita, dont la famille se transmet la finca (la ferme) depuis 5 générations, lui propose un tour du propriétaire.

À cette saison, l’herbe brunit sous la chaleur sèche du soleil d’été. Il trouve Julio, botaniste, qui prépare deux chevaux pour partir en randonnée dans le Cerro Gordo – la « grosse colline ».

Jérôme a rendez-vous à La Pintada avec Dayana, une jeune native de ce village de 4000 habitants. Native de 28 ans elle a décidé de rester dans sa région afin de contribuer à son développement. Elle va emmener Jérôme découvrir le « Sombrero Pintado » le véritable chapeau Panaméen.
Dayana emmène ensuite Jérôme chez Rosa, une amie, qui a un petit restaurant. C’est la pro du Sancocho de Gallina de patio littéralement : soupe de poule de basse-cour… car elle les élève dans sa cour et les tue pour préparer ce délicieux Sancocho ! Jérôme va apprendre les secrets de la recette.

Jérôme se retrouve sur le catamaran dans l’archipel des San Blas. Jean-Charles est un Français installé au Panama qui loue des catamarans pour aller au San Blas. Sur le bateau on trouve Roni, l’assistant est un Kuna, ancien « gamin perdu ».

Désormais il est dans le tourisme et assiste Jean Charles dans la navigation. Il parle Kuna et espagnol. Il explique à Jérôme la particularité de cette ethnie ainsi que son organisation politique. En effet, les San Blas, aussi appelés Kuna sont un territoire autonome géré par ses habitants.

Ils accostent sur l’île de Robertinho et Agripina où vit toute la famille, environ une dizaine de personnes. Ils viennent d’un village traditionnel. Ils pêchent pour se nourrir et échanger poissons contre d’autres denrées avec les membres de leur famille restée au village.

L’ÉQUIPE d’Échappées BELLES PANAMA


Animateur :
Jérôme PITORIN

Réalisateur : Vincent CHAFFARD

Ingénieur du son : Thierry MONGELLAZ

JRI : Laurent GRACIA

Assistants : Arthur LAUTERS
                      Jérémi NURENI

Assistantes de rédaction : Claire HUILLE
                                               Isabel BEGUIN