Retour à la liste

Sénégal, pays de la Teranga

Résumé

Raphaël est en route vers Saint-Louis dans un car rapide bleu et jaune, moyen de transport typique et très utilisé dans tout le Sénégal. Rama l’accueille à la gare routière et ils traversent ensemble le fleuve Sénégal par le célèbre pont Faidherbe, qui relie le continent à la presqu’île de Saint-Louis. Au détour des ruelles de la vielle ville, Rama lui raconte l’histoire de sa ville, ancien comptoir colonial et ancienne capitale du Sénégal. L’une de ces vieilles maisons, dénommée « le château », accueille en ce moment les répétitions d’une troupe de danseurs contemporains. C’est l’occasion de passer une tête.

En fin de journée, lorsque la lumière tombe, les Saint-Louisiens se rassemblent souvent au bord de la mer, à la pointe sud de l’île, pour assister au départ de l’armada des pirogues de pêcheurs qui ne reviendront que le lendemain matin ou dans plusieurs jours. Raphaël et Rama s’installent au loin pour observer le spectacle.

Raphaël et Rama se retrouvent au marché de Ndar, véritable lieu de vie et de rencontres. Ici, on trouve de tout, des légumes aux plantes médicinales en passant par les services de proximité (cordonniers, tailleurs…). Rama achète quelques tissus pour sa prochaine collection, destinée aux femmes du village voisin qui fabriquent une partie des accessoires. Rama lui fait ensuite visiter sa boutique et lui parle de son engagement social auprès des femmes du village de Pelour, à une trentaine de kilomètres de Saint-Louis. C’est l’occasion d’aller leur rendre visite. Ils prennent la route qui longe le fleuve Sénégal avant d’entrer dans les terres.

Rama et Raphaël arrivent au village. Comme il est de coutume au Sénégal, Raphaël demande à rencontrer le chef du village pour le saluer. C’est l’occasion de lui remettre un cadeau. Rama le guide à la rencontre de ses habitants. 2 000 âmes peuplent ce village, qui n’a accès ni à l’eau potable ni à l’électricité.

Rama lui parle de son association, créée dans le but de soutenir ces femmes et de leur apporter une source de revenus complémentaire. A long terme, elle souhaiterait pouvoir financer la construction d’une nouvelle salle de classe ainsi qu’un centre de formation aux métiers de la couture. Toutes les semaines, Rama forme les femmes avec son équipe et les sensibilise à la récupération. A partir de bouts de tissu récupérés, elles créent des jupes et robes en patchwork. Raphaël se joint au groupe de femmes pour un cours particulier de création d’accessoires !

Très tôt le matin, Raphaël retrouve Arona. Arona est notamment en charge, avec ses confrères du développement du tourisme responsable autour du parc de la Langue de Barbarie, de la recherche de nouveaux volontaires, la sensibilisation à l’environnement dans les villages voisins et des visites touristiques dans le parc.

Raphaël arrive à la gare routière « Pompiers » de Dakar, l’un des lieux les plus animés de la capitale. Ici règne une effervescence bien dakaroise : des odeurs de pots d’échappement et un tumulte de négociations. De là, on peut rejoindre toutes les autres villes du Sénégal en taxi-brousse ou en N’Diaga N’Diaye (camionnettes Mercedes blanches). Cheikh est présent pour l’accueillir dans cette fourmilière. Ensemble, ils se dirigent vers la Médina, quartier de Dakar célèbre pour ses griots et qui a vu grandir de grands artistes sénégalais, tels Youssou N’Dour ou encore Omar Pene. C’est le quartier le plus « africain » de la capitale et également le plus ancien, juste derrière le Plateau.

En chemin, ils s’arrêtent devant la sculpture de Lat Dior, héros national, avant de passer devant la Grande Mosquée. Cheikh repasse devant la maison où il a grandi. Ce jour-là, le maître batteur du coin organise un sabar dans le quartier. L’occasion pour toutes les femmes de se réunir et de danser au son des sabars. C’est un moment d’allégresse et de détente pour tous les habitants du quartier rassemblés en cercle, au milieu duquel s’enchaînent pas de danse, sauts et chorégraphies. L’ambiance est à son comble.

Raphaël retrouve Soukaye chez elle. Elle part à son entraînement de foot. Chez elle, c’est la seule fille qui joue au foot et ça, elle le tient de son père, qui lui a transmis le virus. Toute petite déjà, elle jouait avec les garçons du quartier, et grâce à l’association Ladies Turn, elle concourt aujourd’hui en première ligue avec les filles de son quartier. Elle lui montre quelques photos de ses débuts en première ligue. Tous les jours pendant la saison sportive, c’est l’entraînement des filles, de 16 h à 18 h. Raphaël décide d’accompagner Soukaye sur le terrain. Là, ils retrouvent les autres filles de l’équipe pour un entraînement intensif ! Échauffements et ateliers s’enchaînent avant le match.

Raphaël et Kya sont dans un taxi et se lancent à la conquête de Dakar. La place de l’indépendance, première place de Dakar, défile sous leurs yeux, suivie par le palais présidentiel. Dans les éternels embouteillages dakarois, on a le temps de discuter avec les chauffeurs de taxi et de se faire proposer tous types de produits par les vendeurs ambulants : des cacahuètes aux allume-cigares en passant par des mouchoirs ! Cap ensuite vers la corniche qui longe la mer : on aperçoit l’île de Gorée au loin et les superbes maisons des ambassadeurs le long de la route. Puis, enfin, le monument de la renaissance, instauré par Abdoulaye Wade. Arrivés à la pointe des Almadies, le quartier chic des grands hôtels, ils rejoignent la plage de N’gor pour prendre la pirogue qui les mènera sur l’île.

Ici l’ambiance est radicalement différente, l’activité est considérablement ralentie, véritable havre de paix, contraste saisissant avec le tumulte de la ville. Kya aime bien s’y rendre pour décompresser et profiter de la plage. Séance plage et dégustation de poisson grillé au coucher du soleil.

Raphaël et Kya sont de retour à Dakar et partent à la découverte du quartier de Ouakam. Elle souhaite lui faire découvrir le fief des petites pierres, un collectif d’artistes installé dans le quartier. C’est le lieu de rendez-vous incontournable des amoureux des arts dans un cadre intimiste. La maison est ouverte à tous les artistes : mode, peinture, musique… Raphaël visite les lieux et s’imprègne de l’ambiance. Avec sa grande terrasse et ses peintures murales réalisées par les artistes-peintres des lieux, la maison marque son originalité et sa différence.

Toutes les semaines, ils organisent les « Jeudi Dj », avec des artistes résidents, où on retrouve la scène underground dakaroise. Un melting-pot original de talents et de cultures. Kya en fait naturellement partie ! Ce soir, elle y donne un concert avec les autres membres résidents. L’occasion de terminer la journée en beauté, bercé par la voix envoûtante de Kya.

L’équipe d’échappées belles sénégal


Animateur :
Raphaël DE CASABIANCA

Réalisateur : Damien POURAGEAUX

Ingénieur du son : Siv-An HO

JRI : Virginie BERDA

Assistants : Alwin COURCY
                      Kilian MOURCOU

Assistante de rédaction : Anna NDIAYE