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La Toscane, intensément …

Résumé

Sophie est dans les rues de Florence, le long de l’Arno… Une voiture la dépasse et s’arrête : c’est Claudio Nardi, un architecte italien respecté. Ensemble, ils se rendent à pied dans le centre historique. Depuis la Piazza della Repubblica, par la Via Orsanmichele ils atteignent la Piazza della Signoria puis la Basilica di Santa Croce.

Claudio et Sophie arrivent devant la boutique de Gabriele Filistrucchi. Depuis 1720, la famille de ce dernier fabrique des perruques et réalise des maquillages, pour le théâtre et le maquillage. Ici, les univers baroque, rococo, classique et égyptien cohabitent. Sophie essaye une perruque et le costume qui va avec et se transforme en une dame du XVIIIe siècle ! Claudio et Sophie terminent leur tour sur la Piazza del Duomo. Emblème de Florence, le Duomo compte parmi les trois œuvres architecturales majeures d’Italie – avec le Colisée et la tour de Pise.

L’été, l’agitation de la ville ne faiblit pas. Au Lorenzo Central Market, Claudio et Sophie se fraient un chemin dans les allées du marché. Ce dimanche-là, le San Lorenzo est en fête : sur les étals, les pastèques et les lasagnes sont à l’honneur, le tout en musique ! Sophie et Claudio traversent l’Arno par le célèbre Ponte Vecchio.

« Pour aimer Florence, dit Claudio, il faut en connaître ses deux faces, la touristique des musées et celle plus intime des Florentins, sur l’autre rive. On peut vivre sans jamais aller dans l’un ou l’autre côté ! » De l’autre côté, dans l’Oltrarno, le quartier des artisans est calme. Claudio emmène Sophie dans son loft et atelier. C’est notamment en se ressourçant dans quelques lieux de ce Florence moins touristique qu’il trouve des idées…

Ils redescendent avec le soleil couchant pour l’aperitivo, rituel incontournable des Florentins, dans un des « spots » préférés de Claudio, le Volume, sur la Piazza Santo Spirito.
Sophie s’éloigne de Florence et roule dans la campagne toscane. Elle est attendue dans la ferme de la Cerreta par Daniele et Miriam, les propriétaires de ce gîte agritouristique de charme. Daniele lui montre la chambre dans laquelle elle peut poser ses valises, puis lui fait faire le tour du domaine biodynamique de 70 hectares. Derrière l’aspect luxueux de la Cerreta, Daniele cache un véritable éco-conscient ; il a cherché à créer un lieu en harmonie avec la nature.

L’agritourisme toscan mêle en général terroir et luxe. Sophie en fait l’expérience en allant profiter des bains de Sasseta, tout près du domaine. Ses eaux riches en sulfate, calcium et minéraux ont des vertus thérapeutiques. Le domaine de Daniele, la Cerreta, tient d’ailleurs son nom de cette source d’eau chaude.
Arrivée à Sienne. La rivale historique de Florence est en effervescence. La Piazza del Campo est déjà envahie de résidents et de visiteurs attendant l’événement de l’année, le Palio. Sophie retrouve Margherita de la Contrada della Selva, qui l’emmène au cœur des préparatifs de la course du soir. Margherita est archiviste pour le compte de la Contrada, elle est chargée de perpétuer la mémoire du Quartier.

Les deux femmes vont jusqu’à la petite chapelle. Là, le silence est de mise, comme l’explique Margherita. L’église est pleine à craquer. Sur un ton solennel, le prêtre bénit le jockey et son cheval en vue de la course du soir. Dès l’après-midi, les premiers impatients vont se planter sur le Campo, afin de garder leur place pour la course quatre heures plus tard. Les autres se préparent pour le cortège et s’habillent en costumes d’époque, aux couleurs de leur quartier. La course dure une minute, et sous les cris de la foule, les chevaux s’élancent furieusement.
Sophie fait route vers le bassin de Maremme, dans le sud de la Toscane. La Maremme est la Camargue italienne. Ses zones marécageuses, aujourd’hui dévolues essentiellement à l’agriculture et aux vignes, sont regroupées pour la plupart dans un parc naturel régional. Il est tôt lorsque Sophie rejoint Stefano Sanserini dans une ferme des environs. L’Italien de 43 ans est architecte à la ville, buttero dans son temps libre. Il fait partie de l’Asssociazione Buterri d’Alta Maremma.

Il prépare les chevaux – un pour lui, un pour Sophie – pour le travail du jour. Stefano a hérité sa passion de son grand-père. Comme lui, il revêt chapeau de feutre et manteau de cuir pour aller contrôler les animaux, déplacer les troupeaux… Il emmène Sophie, lui laissant apprécier les paysages marécageux typiques de la Maremme.

Sophie et Stefano sont dans les plaines de la Maremme, à cheval. Le travail avec le bétail est bientôt terminé… Parmi ces butteri passionnés, il y a quelques femmes. Au cours du pique-nique, elles racontent à Sophie leur passion, et pourquoi elles se sont lancées dans cette activité traditionnellement masculine.

En fin de journée, Stefano, Sophie et les butteri se préparent à une fête dans un ranch des environs. Il s’agit de montrer au public le travail traditionnel de ces derniers cow-boys, et de s’affronter joyeusement dans des jeux d’adresse à cheval, en équipe. Le public arrive et prend place autour de l’enclos… Sophie se presse parmi eux. Sophie encourage Stefano lors d’un jeu en équipes, qui consiste à arracher la rose que les cavaliers de l’équipe adverse porte au bras. Le spectacle se poursuit jusque dans la nuit.
Sophie remonte la côte en voiture jusqu’au petit port de Pombiano. Là, elle embarque à bord du ferry pour l’île d’Elbe. La traversée laisse apparaître les criques paradisiaques de l’île, puis Portoferraio. Sophie y retrouve Emmanuele, insulaire de 45 ans, pompier de métier et président du Vespa Club de l’île. Ils déambulent le long des quais. Les bateaux rentrent de la pêche du matin ; clients, touristes et pêcheurs se mêlent sur le quai dans une effervescence bruyante.

Emmanuele emmène ensuite Sophie dans les ruelles de la vieille ville. De la Piazza Cavour centrale, ils gravissent la Via Giuseppe Garibaldi et un monumental escalier menant à une église du XVIIe siècle, la Chiesa della Misericordia (le masque mortuaire de Napoléon est exposé à l’intérieur). Plus loin, ils atteignent le Forte Falcone, le fort couleur saumon qui offre une jolie vue sur les environs… On aperçoit la maison de Napoléon, où celui-ci séjourna lors de son exil à Elbe en 1814.

Sophie et Emmanuele s’éloignent de l’agitation de Portoferraio pour profiter de la douceur des plages de l’île, vers le charmant village de Procchio, dont la plage de sable doré est l’une des plus grandes de l’île. Ils se rendent là-bas en Vespa, la passion d’Emmanuele – il en possède 5 !

Emmanuele est un amoureux de son île, qu’il parcourt en Vespa, en bicyclette ou à pied ! Il a même fait pas mal de plongée… Il emmène Sophie rencontrer Carlo Gasparri, un plongeur en apnée de 70 ans. Il est célèbre dans toute l’Italie ! Tous les trois prennent le large sur le bateau de Carlo et plongent ; ils aperçoivent des épaves dans les criques de l’île.

Le jour décline… Emmanuele emmène Sophie dans un des restaurants où une chanteuse lyrique célèbre se produit l’été : tous les soirs, en effet, Cristina Cioni se produit pour les aficionados de chant et visiteurs de passage. Ils regardent l’amie d’Emmanuele s’installer au micro sur la terrasse… La voix chaude de l’Italienne s’élève au dessus des discussions animées des visiteurs du soir. C’est dans ce cadre que s’achève l’escapade toscane de Sophie.

L’équipe d’échappées belles toscane


Animatrice :
Sophie JOVILLARD

Réalisateur : Pascal-André VILLA

Ingénieur du son : Yann MANIER

JRI : Antonin BROUTARD

Assistants : Julien MAS
                      Anne DONTENVILLE

Assistante de rédaction : Lisa DELAHAIS