Résumé
Raphael vient d’arriver à Dunkerque, une ville qui vibre chaque année au rythme du carnaval. Rencontre avec François Vandenbunder un joyeux graphiste à la retraite qui lui propose de lui faire découvrir sa ville d’adoption.
Ils récupèrent des DK’Vélo (Vélib local) à une borne toute proche, enfourchent leurs 2 roues et prennent la direction du port de Dunkerque où l’on croise encore d’anciens bateaux. Un magnifique trois-mâts attire tout de suite l’œil de Raphaël : il s’agit du Duchesse Anne, un ancien navire école. Ce voilier, le plus grand de France, a été restauré et converti en musée.
Ils reprennent leurs vélos et se dirigent vers le centre-ville.
Ils passent notamment devant l’hôtel de ville, classé à l’UNESCO, puis devant la statue de Jean Bart, le héros de la ville.
Ils arrivent enfin sur une place où résonnent des cloches : Raphaël lève la tête et découvre un beffroi occupé par un carillonneur.
Il explique à Raphaël qu’il tombe en pleine période de carnaval à Dunkerque, le moment le plus attendu de la l’année.
Raphaël se réveille chez François. Ils partagent un petit-déjeuner ensemble.
Raphaël s’intéresse aux cadres accrochés aux murs : son hôte lui explique que chaque année pour le carnaval il aime décorer son intérieur avec ses créations.
Le dunkerquois lui apprend ensuite qu’il fait partie d’une association dont l’un des objectifs est de rendre honneur au héros de la ville, Jean Bart. Mais à leur façon.
Ils arrivent à Graveline, une ville fortifiée en forme d’étoile parfaite.
Christian vient à leur rencontre.. Ils montent tous les trois dans la coque du bateau, et se retrouvent au milieu d’une véritable « cathédrale » de bois, comme aime dire Christian. Il leur raconte l’histoire de son projet fou, montrant chacune des étapes déjà réalisées.
D’ailleurs, François et Raphaël tombent bien, aujourd’hui est un grand jour : les deux derniers couples vont être posés pour terminer la quille.
Raphaël marche sur le bord de mer de Bray Dunes. Il aperçoit au loin des cerfs-volants géants voler. Il s’approche et découvre qu’il s’agit d’une association de passionnés dont Jérémy, un grand costaud au cœur tendre fait partie.
Alors qu’il manœuvre sa pieuvre de 17 m, Jérémy lui explique que les plages du nord sont idéales pour ce genre d’activité, elles sont larges et balayées par les vents. Mais elles sont aussi parfaites pour une autre discipline, moins connue : le buggy kite!
Pour Raphael, retour à Dunkerque . François l’ y attend sur le marché pour une étape incontournable du carnaval : la confection de son clet’che, son déguisement. Toute une partie du marché de Dunkerque est réservée à l’événement.
C’est le grand jour ! Le carnaval commence vraiment pour Raphaël. Des amis de François, ses enfants et petits-enfants arrivent chez lui ce matin pour enfiler leur déguisement et se préparer à défiler. L’ambiance monte à mesure que chacun entre dans la peau de son personnage.
Des gens déguisés émergent de toutes les directions, tous convergeant vers le début du défilé.
Arrivés dans le quartier de la Citadelle, François emmène Raphaël sur un parking où son garés deux camping-cars. Il s’agit en fait d’une petite chapelle insolite ! Ils s’approchent et font la connaissance de deux têtes couronnées : les Comtesses de Malo et de Rosendaël. Elles sont ici pour promouvoir leur toute dernière pâtisserie, le Zot’che (un bisou). Chaque année elles créent une spécialité gourmande du carnaval (la Crotte de Malo, les Totottes de la tante Charlotte, etc.).
Les carnavaleux défilent dans les rues de la Citadelle, passant sur les quais du port historique. François décrypte au fur et à mesure les différents codes du carnaval : les berguenaeres (longs parapluies) aux couleurs des associations philanthropiques, les chahuts (sorte de mêlée) commandés par le tabour major…
Le lendemain , l’ambiance est plus calme et Raphael en profite pour découvrir la région . Raphaël est en voiture à côté de Gilles, un journaliste en repérage pour la prochaine édition de son guide sur les estaminets. Raphaël va pouvoir le suivre dans ses pérégrinations dans la campagne flamande à la recherche de perles rares.
Gilles leur fait traverser les plus beaux villages de la région, comme Esquelbecq et Terdeghem. Où d’ailleurs il s’arrête rapidement pour montrer à Raphaël l’un des derniers moulins en activité. Un patrimoine cher aux flamands qu’entretient toujours Joseph le meunier.
Ils arrivent finalement dans son établissement, au Koning van Peene de Zuytpeene, le seul commerce du village. Raphaël découvre alors un décor bien différent du précédent : la décoration est plus épurée, la salle est lumineuse, mais des objets farfelus agrémentent toujours les murs et le plafond. Auxquels Christophe et son compagnon Christophe (aussi) ont ajouté des cadres baroques, des boiseries anciennes, des touches de noir.
C’est reparti pour une journée de carnaval ! C’est la plus grosse journée aujourd’hui, les rues sont déjà bondées. François a réservé une surprise à Raphaël et l’a inscrit à un concours un peu spécial. Il lui donne l’adresse où se rendre et le laisse y retrouver un ami à lui qui se fait appeler Kathy la mouette.
Raphaël traverse les rues déjà bien animées par les premiers carnavaleux qui ont commencé à faire la fête. Il arrive devant le bar Le Phare, où l’ambiance est déjà survoltée. Il entre et découvre des carnavaleux déguisés en mouette imitant le cri de l’oiseau…
Le concours terminé, Raphaël accompagne Pierre dans le carnaval.
Il retrouve un groupe de carnavaleux uniquement composé de femmes, les Rose-Marie. Il s’approche et fait leur connaissance. Comme lui, elles ont la chance d’être invitées au fameux jet de harengs depuis le balcon de la mairie.
Raphaël et François arrivent sur la place où trône la fameuse statue de Jean Bart. Un podium a été installé à ses pieds où commencent déjà à s’installer le tambour major et sa clique. Ils se joignent aux milliers de personnes attroupées autour de la statue.
Finalement, la musique s’arrête, les carnavaleux aussi, et tous se tournent vers la statue de Jean Bart. La clique entonne un air que chacun connait dans la foule : l’Hymne à Jean Bart. Tous se mettent alors à genoux et chantent d’une seule voix. Un moment vibrant que Raphaël vit de l’intérieur.