Résumé
Terre du bout du Maroc, Le Grand Sud marocain attire encore peu de touristes.
Cette région regorge pourtant de paysages très variés : Des montagnes de l’Atlas se dessinent au centre du pays, les dunes de Merzouga à l’est, des vallées de palmeraies suivent les oueds.
Découvrir le sud marocain c’est se laisser rêver dans les ryads, se laisser émouvoir par leur beauté architecturale et caresser par le soleil qui traverse les patios. S’imprégner de la culture du Sud en trouvant le sommeil sous les tentes traditionnelles berbères ou sahraouies. Se laisser bercer par le rythme des chants et des percussions le temps d’une soirée nomade. Se perdre à nouveau dans les ruelles étroites des souks puis, se réfugier dans les zgag frais des kasbahs.
Tiga va partir explorer le sud Maroc pour rencontrer et découvrir des cultures diverses et surprenantes.
Elle fait du paddle sur la baie d’Agadir. A ses côtés Khalid.
Ils accostent sur la plage d’Agadir et sortent de l’eau.
Khalid et Tiga font un stop pour déguster une spécialité de la ville : le Beghrir. Une sorte de crêpe « trouée » servie avec du miel et du beurre. Khalid en raffole.
Ils arrivent à la Médina Polizzi, la vieille ville d’Agadir, dont l’architecture traditionnelle dénote du reste de la ville, plus moderne.
Plus tard, Tiga est à bord d’un taxi. Elle a quitté la trépidante Agadir et autour d’elle défilent des paysages aux allures désertiques direction la ville de Taroudant.
Son taxi la dépose au ryad Dar Zahia, où Marc, le propriétaire des lieux, vient l’accueillir.
Marc fait faire à Tiga le tour du propriétaire. Le lieu est splendide, entre les chambres, le patio, les terrasses, imbriquées dans une architecture de terre. Des céramiques en tous genres et hautes en couleurs décorent le ryad, dans chaque pièce.
Il lui propose de s’y rendre à vélo, car Taroudant est aussi la ville du vélo. Après quelques minutes, ils arrivent à destination : le flamboyant jardin de Marc, 4000m2 campé dans une oliveraie face à l’Atlas. Le jardin ressemble à une jungle sculptée.
Tiga remarque un vase sur la table, elle demande à Marc d’où viennent toutes ces céramiques qui ornent le jardin et le riad.
C’est Omar le plus vieux potier de la ville qui l’approvisionne depuis 15 ans.
Le lendemain, Tiga marche dans le village de Tioute.
Elle demande où se trouve la maison de Saïd car ici tout le monde le connaît !
Pas de temps à perdre, Said a du travail qui l’attend. Il doit s’occuper de ses cultures.
Un spectacle saisissant attend Tiga : Les paysages arides ont laissé la place à une palmeraie luxuriante.
C’est là, au cœur de la palmeraie que Said a choisi d’installer un bivouac,afin d’être en mesure d’accueillir les visiteurs qui viennent jusqu’ici.
Ils rejoignent les cultures de dattes de Said, situées dans la palmeraie, où des hommes travaillent déjà la terre.
Said explique à Tiga que deux hommes à Tioute sont chargés de récolter les dattes.
Tiga et lui se rendent plus loin dans la palmeraie. Tiga y découvre son principal trésor : l’eau.
Ce matin, c’est Djamila, la femme de Said, qui vient retrouver Tiga au Bivouac.
Djamila lui propose d’aller cueillir les courges dans leur terrain agricole bio.
Direction la cuisine derrière les fourneaux.
Pour le repas, ce sera un plat typique berbère cuit au feu de bois à base de courge bien sûr.
Le lendemain, Tiga déambule dans les rues de Ouarzazate.
Elle arrive à la mythique Kasbah de Taourirte.
C’est ici que lui a donné rendez-vous Lahcen, son guide.
Au souk, Tiga peut découvrir une tradition bien ancrée au Maroc : l’art du henné.
Plus tard, Tiga est en voiture, avec Lahcen.
Ils ont quitté Ouarzazate, direction le désert !
Aux portes du désert, un dromadaire attend Tiga.
Tiga se hisse sur le dromadaire
Qui va la conduire jusqu’aux splendides dunes de Merzouga.
Le jour commence à décliner. Les tentes sont déjà installées.
Accompagné de ses autres acolytes nomades, Lahcen entonne pour Tiga des chants berbères autour du feu, et sous le rythme des percussions.
La nuit tombe et le ciel orangé laisse place à un ciel incroyablement étoilée. Tiga les observe. Le désert ne se raconte pas, il se vit.