Retour à la liste

Les grands espaces de la Mongolie

Résumé

Un bus jaune se gare sur l’artère principale de Gachuurt. Ismaël, sac à dos à l’épaule, en descend.

C’est le week-end, il y a foule sur les bords de la rivière Tuul, point d’eau central de la ville.

Côme ? un français installé depuis 20  ans en Mongolie et guide nature, attend Ismaël à l’arrêt de bus.

Ismaël arrive devant la maison de Côme et de son épouse Gerel.

Côme est en train d’attacher un canoë à son van bleu, emblématique souvenir de l’influence de l’ex URSS sur la Mongolie.

Ismaël salue donc Gerel et monte en voiture avec Côme. C’est parti pour l’aventure !

Le lendemain , une fois le petit-déjeuner avalé, Gerel propose à Ismaël d’aller voir la figure emblématique locale.

Les paysages de steppes défilent et Ismaël voit se dessiner au loin une immense statue. Il découvre qu’il s’agit en réalité du célèbre Gengis Khan !

 

Ismaël est en voiture avec Côme et Gerel. La campagne laisse place à la ville… et à ses fameux embouteillages.

Bienvenue à Oulan Bator,la capitale !

Gerel  accompagne  Ismaël le monastère de Gandan, le plus grand lieu de culte du pays.

 

Dans les rues de la capitale Mogole, c’est l’effervescence en cette période de fête nationale.

Ils font la connaissance de Battsi, 44 ans, est professeure de yoga et de contorsion depuis environ 20 ans. Elle est originaire d’Oulan Bator et mère de deux enfants dont la plus grande âgées de 12 ans participe au cours.

Tous arrivent devant le stade d’Oulan Bator.

Aux alentours, on mange, on boit, on danse… le Naadam est avant tout une fête populaire.

 

Il est 11h, c’est le moment de l’ouverture de la fête ! 12 000 mongols et touristes sont réunis dans une ambiance chaleureuse. La cérémonie d’ouverture a lieu dans le stade de la ville, c’est ici que vit l’âme de la Mongolie aujourd’hui.

 

Ismaël est plongé dans un tourbillon haut en couleurs et fort en traditions. Des mongols venus de toutes les provinces paradent dans leurs plus beaux costumes traditionnels. L’armée ainsi que la garde nationale défilent sous ses yeux.

Ismaël voit les combats de lutteurs débuter, c’est l’épreuve phare du Naadam. En tenue traditionnelle, les hommes uniquement s’affrontent sous les yeux de milliers de fans, pour prouver leur virilité et leur habileté. Les meilleurs athlètes ramèneront la gloire sur leur ville ou village d’origine.

 

Durant le Naadam, les riches propriétaires, tout comme les plus modestes éleveurs, ont installé leurs campements aux abords de la piste. Les notables y reçoivent les hauts dignitaires, les potentiels acheteurs, les concurrents et les amis.

Ils ont sélectionné leurs meilleurs destriers, montés par de très jeunes et néanmoins très expérimentés cavaliers, et ont bon espoir d’arriver parmi les premiers.

 

Le lendemain, dans le van, Ismaël est avec Côme et les siens : Gerel, Tengis et Tamira.

Ils roulent en direction de la vallée d’Ikhabt, un ami nomade de la famille.

Ismaël déguste son premier Suutei Tsai, thé au lait salé, et l’Aaruul, le fameux fromage mongol sec.

Dans la yourte, Gerel est avec la femme d’Ikhbat et leurs enfants, en train de préparer le dîner.

Dans la convivialité de la yourte, alors que la nuit tombe, Ismaël, Côme et sa famille, Ikhbat et la sienne sont assis au sol.

 

Ismaël marche près du troupeau où il retrouve Ikhbat qui est affairé avec ses chèvres.

C’est l’heure de la traite ! Ikhbat demande un coup de main à Ismaël et lui montre les chèvres dont il n’a pas encore eu le temps de récupérer le lait. Car dans la steppe, tout le monde participe !

Avant qu’Ismaël ne reparte, Ikhbat tient à lui montrer un tout dernier trésor dont son pays recèle.

Chacun d’eux enfourche une moto et ils partent dans la steppe.

Les hommes sont à moto vers un « village » voisin.

Là, c’est la surprise. Les paysages verdoyants laissent place aux dunes.

L’équipe d’Echappées Belles Mongolie

Animateur : Ismaël KHELIFA

Réalisateur : Franck POIRIER

Ingénieur du son : Michel ADAMIK

JRI :  Jeremi NURENI BANAFUNZI

Assistants : Julien ROUSSEL, Loris COLECCHIA

Assistant de rédaction : Mathilde CAMBOUR