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Sénégal, au rythme du fleuve

Résumé

Le voyage d’Ismaël au fil du fleuve commence sur l’île de Saint-Louis, l’embouchure du fleuve Sénégal, jusqu’à Podor, un ancien comptoir commercial colonial, en passant par les terres profondes qui bordent le fleuve et sa vallée, où les habitants aux multiples cultures conservent leur célèbre don de l’accueil, « la Terranga ».

Ismaël rejoint l’île de Saint-Louis par le pont Faidherbe. L’île est une minuscule bande de terre entre les deux bras de l’embouchure du fleuve Sénégal.Au bout du pont, Ismaël rejoint Oumar. Ils passent par des petites rues bordées de vieilles maisons coloniales délabrées ou restaurées.

La ville de Saint Louis recèle un très fort patrimoine culturel dû à son métissage et ses influences diverses (occidentales, maures, wolofs, peuhles).

Ismaël et Oumar sont à bord du bateau de pêche de Seyni. Tous les jours, il va pêcher pour le restaurant le Flamingo de l’hôtel de la Poste et en donne une partie à quelques uns de ses amis.

Qui dit poisson, dit tiéboudieune, le fameux riz au poisson sénégalais. Cela tombe bien, Oumar connaît une très bonne cuisinière de ce plat, la propriétaire d’une maison d’hôte assez spéciale.

Oumar et Ismaël sont au Ndar Ndar music & café . Gnagna, une amie d’Oumar arrive en triporteur avec ses deux collègues: une initiative qui a pour but de redonner aux Sénégalais le goût du cinéma, surtout africain. Aujourd’hui ils vont projeter un nouveau film dans un village à proximité de Saint-Louis, le village de Ndiawdoune, où les habitants n’ont jamais vu aucun film.

Le lendemain, Ismaël est de nouveau sur le fleuve Sénégal, à bord de la Reine du fleuve, il admire les paysages.

Ismaël est en compagnie de Kaaw, un guide culturel originaire de Dagana.

Kaaw et Ismaël ont prévu de se rendre à un village peuhl.

Première halte, : Dagana . La ville s’offre à eux par le fort et les vieilles bâtisses à l’architecture coloniale alignées le long du fleuve. Un véritable voyage dans le temps.En déambulant dans la ville, ils passent par l’esplanade, où est érigée l’immense statue d’une femme : celle de Ndaté Yalla Mboj, dernière Reine du Walo et figure de résistance à la colonisation française.

Dans le marché, Kaaw reconnaît un éleveur peulh. Cet éleveur vient d’un village traditionnel peulh aux abords de la ville. Kaaw dit à Ismaël que c’est dans ce village qu’il va l’emmener.

Lorsqu’ils arrivent à  Goumel, ils sont accueillis par le chef du village. Ismaël s’installe dans les huttes construites par les femmes du village puis en ressort.

Une fois le thé pris, tout le monde va faire ses tâches quotidiennes : les hommes partent au marché et les femmes dans la forêt.

Après cette immersion,  Ismaël se rend à Podor . Il arrive devant une école couleur ocre jaune où il a rendez-vous avec Thierno, professeur de géographie  .

 

Les deux hommes déambulent le long des quais, il regarde l’architecture toujours aussi singulière des maisons couleurs pastel, ocre jaune, rouge, havane ou beige. La ville de Podor, quasi déserte, est un véritable havre de paix.

Ils passent devant l’atelier d’Oumar Ly, célèbre photographe sénégalais.

Ismaël et Thierno vont suivent la boucle du fleuve à pieds pour rejoindre le village de Ngawlé situé à quelques minutes à pieds de Podor.

 

Ils sont accueillis par les habitants du village de Ngawlé, un homme vient à eux.

 

Il s’agit d’un chanteur du fleuve, un Thioubalo. Ce sont des pêcheurs qui chantent au bord du fleuve à l’occasion de grandes festivités.

 

Au bord du fleuve, il y a aussi des lutteurs.

 

Ismaël finit son voyage dans une ambiance festive au bord du fleuve.

 

L’équipe d’Echappées Belles le long du fleuve Sénégal

Animateur : Ismaël KHELIFA

Réalisateur : Franck POIRIER

Ingénieur du son : Yann Mikael MANIER

JRI :  Sophie VERNET

Assistants : David BENSAID/ Julien STERLE

Assistant de rédaction : Racky DIENE