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Sologne : un concentré d’émotions

Résumé

Jérôme se jette dans le vide. Pendant quelques secondes seulement, il est en chute libre à plus de 200 km/h. Puis le parachute s’ouvre, et il se pose en douceur : bienvenue en Sologne !

Jérôme rejoint Jean-Philippe à l’embarcadère de Sigloy, en bordure de Sologne : le jeune homme est en train de préparer sa gabarre, qu’il a construite lui-même, pour partir sur la Loire. Au fil de la balade, Jean-Philippe parle de son histoire, et raconte la Loire, ses particularités, sa faune : terriers de castors, cigognes… Au détour d’un méandre, nous rencontrons Bruno. Il est en train de relever ses filets, posés la veille. Il pratique la pêche artisanale. Il gère toute la chaîne : depuis le bateau jusqu’à la vente à la transformation des produits dans sa petite conserverie.

Jérôme et Jean-Philippe aperçoivent un troupeau de moutons bruns et blancs qui paissent juste au bord de la Loire. C’est Michel, le berger, qui garde ses brebis solognotes à l’aide de ses deux chiens. Michel passe six mois de l’année avec ses moutons, dans une caravane. Il explique l’intérêt du pastoralisme pour les Solognotes et pour l’environnement. On remonte sur le bateau pour rejoindre Bruno et la famille de Jean-Philippe, afin de finir la balade au coucher du soleil, autour d’un gueuleton sur le bateau. C’est Bruno qui régale : il a apporté un panier de produits de sa confection.
Jérôme poursuit sa promenade au cœur de la Sologne. Il rencontre Alexandre, qui s’apprête à partir à Nouan-le-Fuzelier, où l’on trouve un condensé des paysages solognots : à l’étang des Lévrys se fondent l’eau et son écosystème, la forêt et ses trognes aux formes bizarres, la tourbière marécageuse et les landes de bruyères qui parent les sous-bois de couleurs violettes à l’automne. Alexandre est animateur nature dans l’association Sologne nature environnement. Il répertorie oiseaux, insectes, mammifères et plantes. Alexandre parle de Nicolas et Christine de Guillebon, qui ont monté de toutes pièces une ferme d’escargots au cœur de la forêt solognote. Ils décident de s’y rendre en voiture.

En arrivant chez les de Guillebon, Jérôme et Alexandre constatent la beauté et la tranquillité du lieu. Leur maison, ils l’ont construite sur pilotis, sur un étang. C’est Nicolas qui s’est démené pour mener à bien ce projet un peu fou : leur parcelle n’était pas reliée au réseau de téléphone ? Il a creusé lui-même les tranchées pour installer les fils électriques. Cette semaine, Nicolas ramasse les escargots arrivés à maturité. Il s’occupe de tout, de la préparation, la transformation, la cuisine à la vente sur les marchés. Il emmène Jérôme dans les travées « cueillir » les petites bêtes, et suit Nicolas dans son labo de transformation.
Alors que la nuit tombe sur la Sologne, Jérôme rejoint Max et Alexandre à Villebout, sur le domaine familial. Là, les deux frères et le reste de la fratrie invitent Jérôme à dîner dans la maison de leurs parents. Aux murs d’une pièce, des trophées de cerf ou de chevreuil. Autour de la table, le sujet principal de conversation entre les deux générations est leur passion commune : la chasse.

Au petit matin, avant même que le soleil ne se lève, Jérôme et les trois frères embarquent leurs chiens et deux chevaux dans les camions. Un café vite englouti, et tout le monde se rend sur le terrain de chasse, à une heure de route de là, où des boutons (des amis qui participent à la chasse) les attendent. Le maître d’équipage donne les consignes pour la journée. A cheval, à pied, en voiture, la chasse peut commencer. Depuis le 4×4, Max en profite pour raconter à Jérôme un peu de son histoire, et le déroulement de la chasse. Vers 14 h, la chasse prend fin : si le renard est attrapé, tout le monde se retrouve, on sonne toutes les fanfares qui ont été sonnées pendant la chasse. S’il s’est échappé, pas de fanfare.
Jérôme retrouve Rodolphe à l’entrée du parc. Le directeur hyperactif du zoo prend le volant pour emmener Jérôme vers le cœur du parc, le coin des pandas. Sur la route, il partage l’histoire de sa famille, intimement liée à celle du zoo puisque c’est sa mère qui l’a fondé, et qu’ils gèrent le domaine ensemble.

Les pandas sont l’attraction du zoo. Ils ont toute une équipe aux petits soins… Jérôme et Rodolphe rejoignent les soigneuses pendant leur session de medical training : les animaux doivent être habitués à être manipulés, pour que les soins se passent le mieux possible. Jérôme assiste à cette séance, puis aide les soigneurs à peser les bambous et les sert aux pandas.

Prochain arrêt incontournable : la volière. Amandine reçoit Jérôme au milieu de ses animaux fétiches : rapaces, grues, pélicans, perroquets… Elle prépare ses protégés pour un nouveau spectacle. Aux plus entraînés, elle apprend à s’envoler en extérieur, attraper un bout de viande au vol, frapper un serpent au sol…
Jérôme déambule dans les vignes du domaine de Montcy, où des vendangeurs coupent le raisin à bonne allure. Il y rejoint Laura, vigneronne, qui lui explique le déroulement de cette semaine essentielle dans le calendrier du domaine et lui propose d’essayer lui-même de couper quelques grappes. A midi, Jérôme et Laura, après avoir partagé un moment du pique-nique des saisonniers, emportent le raisin récolté le matin même au chai, où il est plongé dans les cuves. Laura lui explique tout le procédé de vinification.

En se promenant dans le domaine, Laura explique à Jérôme d’où est venue sa passion pour le vin, elle qui était destinée à une carrière brillante comme ingénieure dans l’agroalimentaire. Elle évoque son attachement à une viticulture bio, durable, et proche de son public. A la fin de la journée, Jérôme se rend dans la petite maison en bois moderne que Laura a fait construire au milieu des vignes. Il y pose ses bagages pour la nuit.
On retrouve Jérôme dans le cockpit d’un petit avion piloté par Philippe, un amoureux de la région, convaincu que tout un chacun se doit d’avoir visité Chambord au moins une fois dans sa vie. Il survole le domaine un moment, raconte son Chambord et les raisons de sa passion. Puis ils finissent par se poser dans l’enceinte du domaine, où l’on aperçoit déjà les toits et les cheminées du château.

Jacques est garde-forestier depuis 35 ans. Il emmène Jérôme avec lui dans ses endroits préférés. Les petits sentiers de terre, les routes pierrées, les fourrées et marécages, il les connaît par cœur pour les avoir sillonnés dès son plus jeune âge. Il montre à Jérôme une chapelle dans une clairière, la faisanderie et une ancienne ferme en forêt.

Le soleil s’apprête à se coucher sur Chambord : il est l’heure pour Jérôme de suivre Jacques au cœur de la forêt, rejoindre ses habitants les plus prestigieux : les cerfs. Les deux comparses se rendent dans un mirador camouflé et s’apprêtent à passer quelques longues minutes dans le silence le plus total, pour guetter l’approche des cerfs. A cette époque de l’année, les animaux sont en pleine période de reproduction, et le brame résonne de tous côtés. C’est l’occasion de voir et d’entendre les cerfs de très près. La nuit est bien tombée, et c’est sur cette image incontournable dans la région que Jérôme fait ses adieux à la Sologne.

L’équipe d’échappées belles sologne


Animateur :
Jérôme PITORIN

Réalisateur : Laurent LICHTENSZTAJN

Ingénieur du son : Pascal LESAULNIER

JRI : Jean-Marc CHAUVET

Assistants : Wilfried PERROUD
                      Patrick LEFRERE

Assistante de rédaction : Claire HUILLE