Résumé
Dans l’île de Pentecôte, dans l’archipel du Vanuatu, vivent encore quelques petites communautés traditionnelles simplement vêtues d’un étui pénien pour les hommes et d’une jupe en feuilles de bananiers pour les femmes, réparties dans une demi-douzaine de villages.
Entre eux, ils s’appellent les Saa.
Il n’était pas si aisé d’organiser la venue en France de gens qui ne disposent pas de pièce d’état civil ou d’identité, encore moins de passeport nalement, accordées par le gouvernement du Vanuatu sur de simples déclarations de naissance sur l’honneur.
A partir de là, l’ambassade de France leur fournit les visas nécessaires… Pour eux toute une aventure déjà.
Ils sont trois: Watas, Melsoul, Bebe ( le père tribal adoptif de Patrice) et Marc comme interprète.
Plusieurs personnes se sont mobilisées autour de Patrice Franceschi pour les prendre en charge en France. Il est prévu de leur faire découvrir tous les aspects de notre pays sur lesquels ils s’interrogent – urbain, provinciaux, humains, culturels, hauts lieux historique ou simplement la campagne profonde, etc. Comment vit-on chez nous ? e mange-t-on et comment ? els sont les rapports entre les gens ? Comment voyage-t-on ? i décide de quoi ? Etc…
Une première équipe est allé les chercher à Pentecôte pour lmer leurs préparatifs, les adieux, leur départ de l’île, choisir équipement et habillement, leur tout premier déplacement en avion, et en n les suivre ensuite dans leur voyage vers la France.
France où ils sont suivis au jour le jour dans leurs découvertes, encadrés et guidés par les mêmes personnes que dans les précédents lms pour conserver le lien humain très fort existant déjà et qui ne pourra que croître dans ce e nouvelle expérience.
Au retour, Patrice Franceschi les raccompagne jusqu’à Ratap, leur village, et reste avec eux le temps nécessaire pour la dernière étape de leur aventure : raconter leur expérience de la France aux autres habitants du village. Sur un écran d’ordinateur portable posé devant le nakamal, la « maison des hommes », ce sont eux ce e fois-ci qui commentent pour les autres les images de leur propre aventure et non nous-mêmes leur montrant le lm tourné chez eux.
L’idée de base de l’ensemble du lm reste donc le regard inversé, la manière dont « l’autre » nous voit et nous perçoit, la façon dont il le raconte. La façon dont tout se noue entre deux sociétés que tout sépare à-priori mais que certains rapports humains peuvent rassembler.