Résumé
On retrouve Sophie en téléphérique, sous un grand soleil. Elle est attendue par David Ravanel, guide de haute montagne. Sophie le rejoint à la sortie du téléphérique du Brévent, en admirant le massif du Mont-Blanc qui l’entoure. Ils font une randonnée.
Sophie et David empruntent le funiculaire pour redescendre vers Chamonix. Dans la ville, il est indispensable de passer devant la statue de Paccard et Balmat, partis à l’assaut du mont Blanc en 1786. David emmène Sophie à la Maison de la montagne, le point de convergence de tous les montagnards. La Compagnie des guides est située au rez-de-chaussée de cette institution de la montagne. Sophie salue les guides qui se préparent pour accompagner des touristes vers le mont Blanc et ailleurs. Derrière la porte de son bureau, on entend des appels, des réponses à haute voix. Il est 18 h, c’est le « tour de rôle » quotidien, ce moment où les guides se répartissent les clients qui n’ont pas choisi d’accompagnateur précis.
Dans un hameau du Bas-Valais Suisse, Sabine et sa famille préparent la ferme comme chaque jour. Avec 60 vaches et quelques veaux, il y a toujours des choses à faire. Malgré le réveil à 4 h du matin pour la première traite, Sabine est en pleine forme. Elle fait faire le tour du propriétaire en commençant par l’écurie. Cet endroit vieux de 150 ans a récemment subi des rénovations. Un peu plus loin dans les champs, Sophie remarque une yourte. Etrange d’en voir par ici ! Sabine invite Sophie à l’intérieur et lui explique leur nouveau concept de « l’aventure sur la paille » : les randonneurs sont invités à dormir dans la yourte sur un lit de paille.
Après le repas, il est l’heure de la deuxième et dernière traite de la journée. Sur un système de traite mobile, les vaches passent par groupe de huit entre les mains de Nicolas, le mari de Sabine. Il faut environ une heure et demie pour s’occuper des 60 vaches. Grâce à ce lait, ils fabriqueront 1 400 fromages à raclette cette saison. Nicolas tient à montrer à Sophie sa caverne d’Ali Baba, où sont stockés et bichonnés les fromages chaque matin.
Toujours en Suisse, Sophie continue son tour du massif du Mont-Blanc en se dirigeant vers la frontière suisso-italienne. Au cœur d’une vallée, au bord d’un plan d’eau, se trouve l’Hospice du Grand-Saint-Bernard. C’est l’heure de la prière. Sophie est accueillie par un chanoine très souriant, José Mittaz. Elle n’est pas la seule à avoir fait tout ce chemin pour arriver à l’hospice ; plusieurs groupes de randonneurs, touristes, et jeunes de paroisse discutent dans les parties communes. Un esprit d’humilité, de partage et de bienveillance règne dans ce lieu.
Après le repas, rien de tel qu’une messe calme dans la petite crypte pour conclure une journée. L’office intitulé « prière des complies » se déroule en habit religieux mais sans eucharistie. Les chants résonnent dans toute la crypte. Sophie s’imprègne de l’atmosphère paisible avant de se coucher.
Dans la Vallée d’Aoste, en Italie, Sophie se rend au fort de Bard pour une toute nouvelle célébration. Il s’agit de Napoleonica, une reconstitution des évènements du XIXe siècle. Elle est accompagnée de Gabriele Accornero, l’une des personnes à l’initiative du projet.
Retour en France, la famille Berçon travaille tous les jours sur la base nautique de Bourg Saint Maurice. Ils vont apprendre à Sophie à faire du kayak. Elle sera passagère d’un kayak biplace piloté par un champion de France : Jimy Berçon. Un lac artificiel juste à côté de la base a été conçu pour l’initiation des jeunes aux sports nautiques. Bertrand, le père de Jimy, montre à Sophie comment les futurs champions s’entraînent en kayak, canoë, kayak bi-place…
Sophie retrouve Jimy Berçon en train de s’entraîner au canoë slalom sur le site de la base nautique. Sophie monte à bord, la descente dure environ une heure et quart, durant laquelle Sophie et Jimy slaloment dans les rapides et les torrents. Le but est d’éviter de tomber du kayak !
On retrouve Sophie sur la route avec Pierre-Hervé, un bûcheron de passion et de métier. Il se prépare pour concourir lors de la fête des bûcherons à Saint-Gervais. La fête des bûcherons a lieu au parc thermal. Il y a plusieurs épreuves de rapidité et de technique pour emporter le titre du meilleur bûcheron de la région : découper à la hache, tailler des rondelles fines à la tronçonneuse, scier un tronc en deux, abattre un arbre le plus rapidement possible.
De retour à Chamonix, Sophie retrouve David, au pied de la montagne cette fois. David a tout ce qu’il faut à Sophie pour débuter un stage d’alpinisme en toute sécurité : crampons, piolet, cordes, etc. Ils empruntent le train de Montenvers pour monter en 20 minutes a plus de 1 900 m d’altitude. Ils font un arrêt par l’hôtel du Montenvers… A l’intérieur, on y trouve une salle dédiée aux anciens guides, exposant du matériel typique d’une autre époque.
Le stage se divise en plusieurs étapes : tout d’abord, l’alpinisme n’est pas qu’une question de forme physique mais aussi une question de vigilance. David commence par un apprentissage de la technique d’utilisation des crampons et du piolet. Ils s’avancent vers la Mer de Glace, un glacier à 2 000 mètres d’altitude. Ils s’arrêtent de temps en temps pour réajuster la longueur de la corde en fonction de la difficulté de l’activité.
La deuxième étape du stage d’alpinisme, c’est la sécurité. Il est impératif que Sophie comprenne les bons gestes si elle veut, un jour, entreprendre l’ascension du mont Blanc. David explique que trop souvent les touristes entament l’ascension sans s’y être correctement préparés.
Sophie et David commencent une « course » d’altitude vers les Grandes Jorasses, une randonnée dans la neige pour apprendre à s’assurer en montagne. David lui montre l’importance de la corde et d’être encordé avec un guide. Ensemble, ils poursuivent leur ascension…
Le stage d’alpinisme continue et David et Sophie se concentrent sur la dernière étape : l’acclimatation à l’altitude. Heureusement, Sophie a pu s’habituer à l’altitude en faisant de la randonnée toute la semaine. C’est en appliquant les différents conseils que David a pu lui donner qu’ils peuvent gagner encore plus d’altitude en allant vers l’aiguille du Midi. Ils traversent l’arrête de l’aiguille du Midi, le col du Midi, puis atteignent la pointe Lachenal à 3 613 m !
Enfin, après beaucoup d’efforts, d’escalade, de marche… Sophie et David atteignent un plateau ou ils s’arrêtent quelques instants. En récompense de tous ces efforts, une sublime vue des Alpes et du Massif du Mont-Blanc s’offre à eux.