Résumé
Buenos Aires, la passion Argentine
Aujourd’hui, c’est jour de match pour San Lorenzo : l’équipe supportée par le pape François ! Avant chaque match, les supporters se rejoignent aux abords du stade. Certains vont même prier à la chapelle, elle aussi aux couleurs du stade. Sophie se mêle à la liesse générale et demande à ses compagnons de lui apprendre une des chansons qui sera ensuite chantée pendant le match. Sophie et Facundo sont dans la tribune.
Le lendemain, les deux garçons veulent lui faire découvrir l’âme du quartier historique du club, le quartier boedo. Chacun des 48 barrios de Buenos Aires a sa propre histoire et sa propre identité. Facundo et Pepi, et leur groupe de 10 peintres, ont donc décidé d’enjoliver les façades défraichies du quartier aux couleurs du club. Ils entraînent d’abord Sophie vers le bar « el modelo », le plus ancien du quartier présent depuis 1908.
Sophie arrive dans le quartier de San Telmo, l’un des plus anciens de la ville. Elle cherche son chemin dans les ruelles colorées tandis que le quartier se réveille doucement. Elle a rendez-vous avec Grégoire, un Français installé en Argentine qui a monté une pulpéria. Grégoire et sa compagne Tatianna prennent un moment avant la journée de travail avec le reste de l’équipe. Grégoire fait visiter les différentes pièces de la maison, chacune ayant sa petite anecdote.
Grégoire connaît tout le quartier. Pour lui, il importait que la Pulperia s’intègre à ses habitants. Gréfoire souhaite présenter son coiffeur avec qui il entretient une relation privilégiée à Sophie. Tous les deux poursuivent leur balade dans les rues pavées de San Telmo. Grégoire veut lui faire rencontrer un des meilleurs artisans du quartier : le très célèbre Martiniano Arce ! Martiniano pratique le fileteado, cet art si particulier et propre à la ville de Buenos Aires, depuis son adolescence. C’est un autodidacte.
Grégoire et Sophie quittent la maison de Martiniano pour se rendre dans la grande banlieue de Buenos Aires. Grégoire travaille avec des producteurs de vins artisanaux à 1h de la ville. Juan, Bony et Claudio se font livrer des raisins de la région de Mendoza et produisent artisanalement leurs vins dans leur garage. Cette technique se répand de plus en plus en Argentine, pour conserver les traditions transmises par les abuelos.
Leur concept : organiser des « reunions » asado / vino pour transmettre leur technique à qui le veut. Il est prévu de mettre en bouteille le vin de leur fabrication ce jour. Sophie se propose de les aider. Avant de se retrouver devant le traditionnel asado, moment de partage typiquement argentin. Sophie découvre la saveur de cette viande argentine incomparable.
Pour prendre conscience de la taille de la ville et de ses différentes ambiances, rien de mieux que de prendre un taxi. Les chauffeurs sont réputés pour être de parfaits compagnons de voyage. Sophie hèle un des fameux taxis noir et jaune : elle doit se rendre à Puerto Madero, le quartier le plus récent de la ville.
Jorge, chauffeur de taxi, prend l’avenida Corrientes pour rejoindre l’ouest de la ville. C’est ici que l’on trouve tous les grands théâtres et les comédies musicales à l’affiche ! L’Obelisco, emblème de la capitale, trône fièrement sur l’avenida 9 de Julio. Sophie quitte son chauffeur et se retrouve dans le très récent quartier moderne Puerto Madero.
Elle prend une chambre au très chic et luxueux Fanea Hotel, le premier hôtel à s’être installé dans le quartier et imaginé par Philippe Starck. Avec son architecture industrielle à l’anglaise, ses briques rouges venues de Manchester, l’hôtel rappelle les anciens silo à grains datant du 20e siècle. A l’époque, le pays était encore le grenier du monde.Puis Sophie se dirige vers le yacht club.
Le Yacht Club domine le rio et offre la possibilité de naviguer ou encore de pratiquer l’aviron, tradition héritée des anglais au 19e siècle. Julia est déjà sur le qui-vive et prépare son aviron. Aujourd’hui elle doit s’entrainer et propose à Sophie de l’accompagner, pour découvrir Puerto Madero sous un autre angle. Une fois embarquées, Julia explique à Sophie que cette discipline était essentiellement réservée à une élite aristocratique. Même si elle tend à se démocratiser aujourd’hui.
Sophie est dans le cimetière de Recoleta et fait la rencontre de Carlos Viera, chargé de l’entretien des tombes du cimetière. Avec Julia, elle circule dans ce cimetière où sont enterrées les grandes personnalités de l’Argentine. Après tout cela, Sophie flâne seule dans les rues de la capitale. Elle rentre dans une boutique spécialisée dans le tango.
Sophie est sur la route des vacances, celle qui la mène à Mar del Plata, une station balnéaire mythique. Elle retrouve Laly, un jeune professeur de surf engagé auprès des enfants en difficulté. Laly veut lui faire découvrir ce qu’est une vraie journée d’été pour les marplatense ! A la différence des touristes, les habitants de Mar del Plata travaillent l’été et se rendent dans leur balneario préféré -sorte de plage privée- le Honu Beach pour pique-niquer. Gustavo le gérant des lieux propose à Sophie et Laly de se joindre à une famille venue déjeuner et profiter du soleil. Sophie découvre le concept de la carpa, sorte de tente pour se protéger du vent et du soleil et pouvant accueillir jusqu’à 6 personnes.
Laly souhaite présenter à Sophie un de ses plus fervents élèves. Matias est vendeur de churros la journée pour pouvoir se payer ses courses de surf. Laly et Matias proposent à Sophie d’assister à un entrainement de surf. Après cet exercice dans une eau bien fraiche, Laly propose à Sophie d’aller manger une glace « à l’italienne »!