Résumé
Equateur, à la frontière du monde
Sophie arpente les routes sinueuses des Andes vers Otavalo. Elle retrouve Lucia pour une visite du fameux marché artisanal otavaleño. La région est en effet reconnue pour l’expertise de centaines et centaines d’artisans qui perpétuent les traditions quechuas. Il y a là un tisserand qui travaille la laine de brebis, là un producteur d’alpaga, ou encore un céramiste ou un sculpteur sur bois…
Dans le village de Peguche, Lucia Elle fabrique des instruments de musique comme des flûtes de pan.
Sophie prend la route panaméricaine pour se diriger vers Quito. En chemin, elle voit des panneaux singuliers qui indiquent qu’elle s’approche de la « Mitad del Mundo », la moitié du monde. Sur le site de Quitsato, au milieu de nulle part, un énorme cadran solaire a été érigé en 2006 sur la ligne équatoriale.
Gabriela et Sophie arrivent à Quito, précisément dans le quartier de Guápulo, où l’on peut descendre le camino de Orellana, le chemin qu’a emprunté le conquistador du même nom pour sortir de Quito et naviguer sur l’Amazone jusqu’à l’océan Atlantique…Le quartier de Guápulo regorge de petites boutiques originales.
Depuis le mirador de Guápulo, la vallée s’offre aux yeux du visiteur dans toute sa splendeur. Gabriela et Sophie louent deux vélos pour poursuivre leur balade vers le parc de la Alameda. Gabriela guide ensuite Sophie jusqu’à la Plaza Grande où se trouve le palais présidentiel. Elle lui raconte un peu la politique du « buen vivir » héritée des Quechuas.
Paty et Gabriel préparent les chevaux dans leur hacienda quand Sophie les rejoint. Les trois filles de Paty et Gabriel sont toutes des cavalières passionnées, et l’enthousiasme de toute la famille se reflète dans la qualité des chevaux à la ferme. Gabriel prépare l’équipement sur le cheval qui accompagnera Sophie pendant leur « cabalgata », leur ballade à cheval dans les grands espaces qu’offrent les Andes.
Après deux heures, le paysage change radicalement, ils quittent les montagnes et les voilà enveloppé dans une forêt tropicale. Le couple formé par Oswladito et Mariana entretient cette réserve écologique dans l’art de l’éco-tourisme.
Gabriel emmène Sophie découvrir Quilotoa. Y accédant d’abord par une petite route sinueuse, Gabriel en profite pour montrer à Sophie les différents volcans dans cette région nommé Cotopaxi. Ils se garent à l’entrée du parc à Zumbahua où se trouve un marché artisanal
Suite à l’éruption du volcan, une caldera s’est formée y accueillant une lagune d’un bleu pur. Pour y accéder, il faut descendre dans le cratère situé à 3800 mètres d’altitude. Gabriel propose d’explorer la lagune en kayak.
Place à la mer et la chaleur ! Felipe attend Sophie à Puerto Lopez, un petit village de pêche artisanale. Il est tôt et les pêcheurs rentrent de leur matinée sur l’eau. Chaque pêcheur étale ses trouvailles sur l’étalage : du petit requin, des poissons petits et grands, et des langoustes pour les chanceux. Felipe sélectionne quelques petits poissons. Une des moto-taxi triporteurs les emmène au parc national de Machalilla, une forêt tropicale sèche en plein centre ville.
Felipe part en mer avec l’association Equilibrio Azul qui lutte pour la protection et la conservation de la faune marine locale. Sophie les accompagne et part en mission d’observation des tortues marines.
Aussitôt la première tortue en vue, il saute à l’eau pour l’attraper avant qu’elle ne s’échappe ! Sophie l’aide à l’installer à bord du bateau pour prendre des mesures et vérifier l’état de l’animal. Une fois l’intervention terminée, la tortue rejoint son habitat naturel et disparaît sous l’eau. La suite de la journée se poursuit sur l’Isla de la Plata. La légende veut que son nom vienne du fait qu’il y aurait un trésor caché.
Les fous à patte bleue on pris possession des lieux ; Sophie et Felipe s’en approchent délicatement pour ne pas les effrayer. Le comptage n’est pas simple. Le trajet de retour leur permet de s’imprégner du décor paradisiaque de la côte équatorienne.