Résumé
C’est encore l’été !
Raphaël se dirige vers la cabane de plage des MNS de Biarritz sur la plage de Miramar. Anges gardiens des plages, les maîtres-nageurs sauveteurs (MNS) veillent sur les baigneurs.
Raphaël a rendez-vous à l’hôtel du palais avec Guillaume Josué. Le jeune tapissier est afféré à la décoration d’une des chambres emblématique du palace. Cette imposante villa commandée par l’impératrice Eugénie, l’épouse de Napoléon III, en 1854, est l’image emblématique de Biarritz.
Ils arpentent le cœur de la ville et le front de mer, le long de la Grande Plage avant de remonter jusqu’aux Halles. Raphaël traverse les allées du marché couvert avec Guillaume. Ce dernier lui propose de terminer sur une note festive, « à l’espagnole » : les tapas du Bar Jean / Cabane Bibi.
Raphaël s’enfonce encore un peu plus dans les terres vers Sare où il retrouve Stephan. Face à eux, la Rhune, massif traversé par la frontière franco-espagnole et point culminant de la côte basque.
Ils prennent le charmant train de la Rhune .
L’omelette aux piments verts digérée, Raphaël et Stephan descendent la colline. Ils passent par le col des Trois fontaines. Stephan explique le quotidien de l’association Hegalaldia, tous les soins prodigués aux animaux de la région mais également son attachement pour le pays Basque qu’il a découvert il y a maintenant 14 ans.
Raphaël quitte la côte basque et commence son voyage dans les terres. Première étape, Bayonne, la capitale économique du Pays Basque. Il a rendez-vous avec Guy sur les marches de la cathédrale Sainte-Marie, là où, dans quelques semaines, il sera en représentation avec sa « Banda du Jour », une banda qui ne se réunit qu’une fois par an, à l’occasion des fêtes de Bayonne.
Il l’invite à visiter les quartiers anciens notamment et le petit Bayonne. Le petit Bayonne est un quartier typique de Bayonne, situé entre l’Adour et La Nive. Ils passent dans les rues piétonnes bercées par la Nive et admirent les bâtisses traditionnelles de la ville.
Guy et Raphaël s’arrêtent au Talotégi afin d’avaler sur le pouce quelques taloak. Le talo est la galette de maïs traditionnelle du Pays basque. Rive droite, en passant par le Cloître, ils croisent au stade du quartier populaire Saint Esprit des jeunes qui s’entraînent au rugby.
Il est l’heure pour Guy d’aller répéter avec les 25 autres musiciens qui forment la Banda. Pour en mettre plein la vue à Raphaël, ils se sont réunis face à leur local, sur les bords de l’Adour.
Raphaël reprend son combi et se dirige vers la Soule. En chemin il fait monter Nicolas dans le véhicule. Nicolas lui raconte alors l’importance du pastoralisme dans la région et le besoin pour les plus jeunes de reprendre peu à peu les exploitations de leurs parents.
Ils pénètrent un peu plus dans la forêt et croisent Philippe, agent de l’ONF qui leur décrit l’aspect économique de la coupe du bois à Iraty. Autrefois utilisés pour la fabrication des mâts et des navires, les hêtres sont désormais une des sources de revenus les plus importantes de la Soule.
Nicolas et Raphaël continuent à se balader dans la forêt. Nicolas lui indique alors le cayolar Cihigolatze. Les bergers dormaient et dorment encore dans ces petites bâtisses pendant la transhumance. L’association bortukariak se charge de rénover des cayolars abandonnés ou en ruine pour préserver la tradition souletine.
Un ami de Nicolas, Bettan, travaille avec ses parents dans la ferme héritée de leurs grands-parents où ils produisent de l’Ossau Iraty. Après avoir assisté à la transformation, Raphaël goûte enfin au célèbre fromage basque. Ils reprennent la route pour retrouver Maiteja, la compagne de Nicolas pour une démonstration de danse basque.
Après le calme de la forêt d’Iraty, Raphaël gare son combi dans la ville de Saint-Jean-Pied-de-Port où il est accueilli par Maïté. Ils se promènent dans la rue d’Espagne, le marché couvert, traversent la Nivegrâce à un joli pont avant de passer sous la porte Saint-Jacques et d’admirer la citadelle. Ils redescendent ensuite par la place du marché où se dresse la maison Mansard, ancien hôtel particulier de style Louis XIV, devenue mairie de la ville.
Maïté l’invite dans sa ferme à l’extérieur de la ville. Elle lui fait découvrir le petit domaine familial et lui présente les célèbres porcs basques dits kintoa.
Roses et noirs, rustiques et têtus, ces cochons ont failli disparaître il y a quelques années mais ont été sauvés par des agriculteurs passionnés.
Au camping de Lafitenia et Baptiste ont rendez-vous avec Sylvain Marioto qui vit en plein milieu du camping et peut ainsi jouir d’une vue magnifique sur la mer, les Pyrénées et l’Espagne. Il a aussi fabriqué un petit atelier où il farte ses planches à l’envie.
Sylvain propose à Raphaël de lui préparer une planche pour son premier cours de surf.
Planches sous le bras, Raphaël, Sylvain et Bastien, se rendent à pied sur la plage. Ils passent par la baie de Mallarco où la vue est imprenable sur Biarritz et les Landes voisines.
Puis, Baptiste propose de terminer par son autre passion : la musique. Avec quelques amis, il sort la guitare… et c’est parti pour un petit concert.