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Sicile, l’île de caractère

Résumé

Sophie arrive à Palerme, capitale de la Sicile. La ville, longtemps considérée comme l’une des plus belles de Méditerranée, a connu une histoire riche et mouvementée. Notre voyageuse retrouve Chiara sur la Piazza Verdi, où la façade du théâtre Massimo se dresse fièrement.
Chiara emmène Sophie dans un des plus beaux bâtiments de Palerme, le palais des Normands.
Au détour d’une rue, Sophie remarque des affiches placardées sur les murs, aux slogans accrocheurs : « Un peuple entier qui paie le pizzo est un peuple sans dignité ». Chiara lui explique que l’association Addiopizzo a commencé par des actions de communication comme celle-ci. Régulièrement, ses membres reprennent la rue, les affiches et la colle pour rappeler aux Palermitains que la lutte contre la mafia est l’affaire de tous !

A bord de sa petite voiture italienne, Sophie roule sur des routes sinueuses. Elle se rend au village de Montevago.
Au domaine de La Chiusa, Stefano organise la récolte d’olives.
Avec leurs 400 arbres, la famille Lentile considère sa production comme quasi anecdotique, en comparaison avec les énormes exploitations industrielles que l’on trouve dans le sud de l’Italie. Mais la tradition sicilienne veut que chacun produise sa propre huile d’olive sur son petit lopin de terre.

L’éthymologie du nom Trapani est la « ville port ». Et de fait, la plupart des pêcheurs de la côte ouest se retrouvent à Trapani pour écouler leur poisson. Tôt le matin, Sophie se retrouve en compagnie du chef restaurateur de l’Ai Lumi, pour aller chercher le poisson frais sur le port.
La pêche du jour a été bonne, et notre cuistot repart avec des promesses de régal des papilles. C’est l’occasion de traverser la vieille ville de Trapani, empreinte de souvenirs de temps glorieux – palais, églises, bibliothèque – au service du commerce dans toute la Méditerranée.

Sophie embarque sur le ferry qui relie les Egades à l’île principale de Sicile. Le ferry accoste à Marettimo. Sophie prend un café avec Fausto, gérant de l’hôtel dans lequel elle est descendue. Vito Vacco les rejoint : l’ami de Fausto propose à Sophie de l’emmener faire le tour de l’île. En chemin, ils retrouvent Pippo, pêcheur et figure de l’île, en train de réparer ses filets.

Au milieu de nulle part, sur une petite route de campagne perdue dans le centre de la Sicile, Sophie arrive dans le bourg de Santa Rita. C’est là que vit et travaille Maurizio Spinello, l’un des meilleurs boulangers de l’île. Au four et au moulin, Maurizio n’arrête jamais : de son four sortent chaque jour 150 kg de pains, biscuits, pâtisseries…

Un petit détour s’impose par Taormine, qui abrite le fameux théâtre grec en fer à cheval, avec vue panoramique sur l’Etna au loin et la mer. Avec Giulia, Sophie arpente les ruelles spectaculaires et pleines de charme de Taormine.

Le soleil se lève sur l’Etna, et les brumes du matin se confondent avec les fumerolles blanches qui s’échappent du volcan assoupi. Sophie et sa guide Giulia se lancent à l’assaut de la montagne. L’ascension de l’Etna a des airs d’expédition lunaire. Ce désert a beaucoup à raconter : il contient l’histoire des habitants de Catane, maintes fois menacés par les colères du volcan.

L’équipe d’Echappées Belles Sicile

 

Animateur : Sophie JOVILLARD

Réalisateur : Jean-Yves CAUCHARD

Ingénieur du son : Gaspard BAUDRY

JRI: Sophie VERNET

Assistants: Anne DONTENVILLE

Assistante de rédaction: Claire HUILLE

 

 

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