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Ethiopie

Résumé

Sophie Jovillard marche avec Kiros Zeray, le long des pistes du Gheralta. Il lui offre de plonger directement dans la majesté du Gheralta, en lui faisant découvrir ce qu’il appelle les “joyaux” de l’Ethiopie : ses églises perchées séculaires.

Ils s’enfoncent sur les pistes cahoteuses du massif…

 

A pied, la randonnée traverse un décor digne de l’Ouest américain, animé par le va-et-vient de bergers venant abreuver leurs troupeaux et leurs ânes

Arrivé en haut, la vue ouvre sur les pitons rocheux et la plaine de savane parsemée d’acacias.

 

Sophie ajuste son châle, et entre dans l’église à la suite de son guide. Un prêtre est recueilli, au fond des pièces voûtées.

 

Plus tard, Sophie est avec Kyros dans Wukro, une ville moyenne du Tigré, à la rue principale animée, des petits palmiers ombrageant le centre. Une architecture héritée de la période italienne, et des bâtiments bas colorés.

 

Kyros emmène ensuite Sophie jusqu’à Beyamba. Ils font route en voiture jusqu’à ce village au coeur du Gheralta, non loin des églises perchées de Maryam Korkor.

 

A Beyamba, Kyros a contribué à financer l’école. Les enfants des hameaux alentours s’y retrouvent.

Kyros présente Sophie aux enfants, et lui fait rencontrer le professeur.

 

Le lendemain, Sophie rejoint les ateliers de filage de Shiro Meda. Là, une ambiance toute particulière : des dizaines d’hommes s’affaires sur des métiers à tisser traditionnels. Sophie y retrouve Eyerusalem Hadera en train d’observer le travail de l’un des tisserands. La jeune femme est styliste, et a une boutique d’artisanats locaux, pour lesquels elle travaille avec les tisserands de Shiro Meda.

 

Eyerusalem propose ensuite à Sophie de l’emmener dans sa boutique. Sur le chemin néanmoins, elles s’arrêtent au Mont Entoto, qui offre une vue dégagée sur la ville tentaculaire. Eyerusalem a grandi à Addis et regarde avec acuité la ville changer, grossir, créer, et sous ses airs chaotiques, évoluer.

 

Sophie se rend le lendemain  au village de Meket Mariam, dans les plateaux aux alentours de Lalibela. Kaliopy Bouslas l’y attend. Elles font connaissance là, Kaliopy lui présentant ce village « camp de base » d’où elle lui propose de partir marcher.

 

Ensuite, direction les alentours, une rando pour mieux appréhender le paysage et ses hauteurs.

 

Les deux femmes s’installent dans un tukul, l’habitat traditionnel des hauts plateaux, pour la nuit. Feu de camp, ciel étoilé… dans un paysage irréel et spectaculaire, à flanc de falaise…

 

Lever de soleil sur la montagne. Sophie partage ses impressions sur cette nuit dans un tukul avec Kaliopy. Elles partagent un dernier petit-déjeuner dans le village. Puis il est temps de descendre vers la ville sainte.

 

A Lalibela, elle l’emmène retrouver Haptamu

Mais avant que la fête ne commence, autant profiter des derniers instants de calme pour aller découvrir le site de Lalibela, ses églises troglodytes, et son aura de mythes et de sacré. Haptamu guide Sophie à travers le lieu saint.

 

Le lendemain, le jour se lève à peine que Sophie et Haptamu se dirigent  déjà vers le site sacré. Une procession de silhouettes drapées dans des couvertures blanches les précède.

 

Sophie et Haptamu s’approchent des groupes de musiciens qui se préparent, dans un mélange de tension et d’excitation.

 

Puis ils rejoignent les abords de la procession, avec la femme et les enfants d’Haptamu.

Haptamu raconte ses souvenirs de la fête. Il est de l’église de Saint Gabriel. Avant, sa maison était aux alentours de Saint Gabriel. Il y a beaucoup joué, rejoint son père dans la nuit pour la prière. C’est une église difficile d’accès avec un petit pont au-dessus d’un précipice. Il courait dessus dans la nuit. Quand il le passe aujourd’hui il se dit « comment je n’ai jamais pu tomber de là ! les anges m’ont gardé en vie. »

 

Les tables de la loi sont sorties par le prêtre. La procession s’engage. Et parcourt la ville dans une grande ferveur.

 

Après la procession, réunion dans la famille d’Haptamu, où le repas se partage entre famille et amis. Sophie se joint à eux.

 

La fête de Timkat se termine le lendemain matin, à l’aube, par le baptême des pèlerins, une impressionnante cérémonie où de l’eau est jetée au visage des croyants

 

 

L’équipe d’Echappées Belles Ethiopie

Animateur : Sophie JOVILLARD

Réalisateur : Franck POIRIER

Ingénieur du son : Cécile FOUCHER

JRI :  Camille de BREVEDENT

Assistants : Loris COLECCHIA/ Syvain GROLLEAU

Assistant de rédaction : Lisa DELAHAIS