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Galice, l’ame de l’Espagne

Résumé

Sur le camino francès, Sophie et Santiago, sacs au dos et bâtons de marche parcourent les derniers kilomètres qui les mènent au cœur de la ville de Saint Jacques de Compostelle. Du haut du Monte Gozo -littéralement mont de la joie, en référence à celle exprimée par les pèlerins lorsqu’ils apercevaient enfin la cathédrale en contrebas-, Santiago décrit à Sophie le paysage qui s’offre à eux : la cathédrale s’étend majestueuse.
Ils reprennent leur marche se dirigeant vers la ville. Ils débouchent sur la place d’Obradoiro où les attend la statue de Saint Jacques : moment d’allégresse et de fierté pour tous les pèlerins qui aiment se faire tirer le portrait dessous. Sur la place d’Obradoiro, Santiago et Sophie s’approchent d’un groupe de jeunes appelés les « Les Tunas », passionnés de musique et d’histoires anciennes. Ils participent régulièrement à l’animation des rues du centre ville. Le groupe entonne une chanson typique de la région en l’honneur des pèlerins.
Le lendemain matin, Sophie et Santiago prennent leur petit-déjeuner sur la terrasse du parador, face à la cathédrale. En contrebas, pèlerins et citadins affluent pour la messe des pèlerins, connue dans le monde entier pour sa cérémonie du Botafumeiro : un encensoir qui s’élève à plusieurs mètres de hauteur, censé purifier les pèlerins suite à leur long voyage. Ils entrent dans la cathédrale pour assister à cette messe.
Comme la grande majorité des pèlerins, Sophie décide de pousser son voyage jusqu’au Finisterre – Fisterra en galicien – point final du pèlerinage de Saint Jacques de Compostelle. Mais en voiture cette fois ci! Elle arrive à la Praza da República Arxentina où s’érige la borne qui marque le kilomètre 0. Certains marcheurs y ont laissé leur chaussures, leurs vêtements ou encore leurs bâtons de marche. Sophie rencontre d’ailleurs certains marcheurs, heureux d’être arrivés.
Sophie est en voiture avec Victoria, une mariscadora, une ramasseuse de coquillages et longe la côte nord galicienne. Elles quittent peu à peu les « rias altas », caractérisées par de hautes falaises écorchées par l’Atlantique, pour arriver dans la région des « rias bajas ». Elles se dirigent vers la ria d’Arousa, une des plages les plus connues pour rejoindre le village de Cambados.
C’est marée basse aujourd’hui, et les deux femmes se dirigent vers la grande plage non loin du village de pêcheurs. Sophie aide Victoria à ramasser quelques coquillages : coques, moules, huîtres, sont les espèces les plus présentes ici. Elles vont ensuite faire contrôler la taille de leur butin, par d’autres femmes de l’association. Une fois cette étape réalisée, les coquillages partiront directement vers la criée pour être vendus dans l’après midi. Elles se rendent ensuite au marché – la Lonja -, où les deux femmes retrouvent les coquillages qu’elles ont pêchés le matin même.
Sophie suit les routes de montagne qui la mènent jusqu’au petit village proche de Chantada, point de départ de l’une des régions les moins connues de Galice : la Ribeira Sacra, royaume de la viticulture et des châtaignes. Sophie est accueillie dans le village par Luisa. Elle lui propose de partir à la découverte de cette bourgade qu’elle affectionne tant. Elles embarquent dans le petit bateau pneumatique de Luisa, elles marquent une première halte à la bodega de la famille Moure. Ce fut la première Famille à s’être installée en 1958 dans la région pour vivre de la viticulture. Du haut de la bodega s’offre la plus belle vue sur le méandre, surnommée « O cabo do mundo ». Le propriétaire est actuellement en période de pré-vendange et effectue un travail d’effeuillage sur ses vignes. Il propose à Sophie et Luisa de l’aider dans sa tâche.
Elles reprennent ensuite leur chemin le long du Rio Mino, découvrant ça et là de petites criques sauvages, méconnues du grand public. Puis, elles vont à la rencontre d’un ami de Luisa, fabricant de paniers traditionnels qu’elle dit être un vrai personnage ! A 80 ans, il continue à fabriquer des paniers en bois dans le respect des traditions.
Léa et Sophie sont à vélo sur le « paseo maritimo » de la Corogne et profitent du bord de mer. Léa lui indique les plages du Riazor et d’Orzan, qui seront demain soir noires de monde, pour célébrer la fête de la Saint Jean !
Sophie découvre une cérémonie de « queimada ». La Galice est une terre de légendes et de croyances et il n’est pas rare de pouvoir participer à une cérémonie contre le mauvais œil. Dans un jardin intérieur, elles retrouvent Daniel et un de ses compères en train de préparer la dite potion.
Sophie a rendez vous avec Juancho dans un marché atypique de Noia, où ils font quelques emplettes de produits locaux avant d’embarquer pour une journée de voile. Ils rejoignent ensuite le port de Noia où est amarré le Joaquin Vieta. Juancho fait les présentations de l’équipage. Ils se sont mobilisés pour retaper l’épave du Joaquin Vieta laissée à l’abandon quelques années auparavant dans la ria de Muros. L’équipage hisse les voiles et met cap vers l’océan. Sur le pont, Sophie est devenue à part entière membre de l’équipage et partage avec eux la fameuse tortilla de patata préparée par Juancho. De retour vers le port de Noia, les marins entonnent quelques havaneras dont ils sont très friands, chansons de marins aux rythmes cubains, qui étaient jadis chantées lors de l’arrivée des bateaux à Cuba.
Aujourd’hui c’est jour de fête à la Corogne : le 23 juin, fête de la Saint Jean dans toute l’Espagne qui marque le passage à l’été. Ce moment est l’occasion pour les habitants de se débarrasser de tout le négatif. Léa souhaite faire vivre à Sophie cette fête intense et joyeuse. Elles assistent à cette effervescence qui se propage peu à peu dans le reste de la ville. Sophie et Léa assistent aux préparatifs des « hogueras », les buchers qui seront brulés à minuit. La fête de la Saint Jean se vit véritablement en famille ou entre amis. Dans les quartiers de la ville, tous les voisins s’affairent à la recherche de bois. Sophie et Léa se rendent dans un de ces quartiers sur les hauteurs de la ville.
En redescendant vers la vieille ville, Léa propose à Sophie de marquer un arrêt dans l’un des nombreux stands de sardines grillées, installés devant les devantures des bars. Les deux femmes se laissent ensuite porter par le mouvement général initié en direction des plages. La nuit tombe, des milliers de personnes affluent de toutes parts vers la plage. L’odeur des sardines grillées a désormais envahi la ville et chacun attend avec impatience les 12 coups de minuit. La meiga mayor allumera alors le feu principal Une nuit riche en émotions se prépare, tandis que certains se jettent à la mer en guise de purification.

L’équipe d’Echappées Belles Venise


Animateur :
Sophie JOVILLARD

Réalisateur : Fred MIANNE

Ingénieur du son : Thierry MONGELLAZ

JRI : Régis CROIZER

Assistants : Greg COOK - Julien ROUSSEL

Assistante de rédaction : Anna NDIAYE

 

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