Résumé
Ismaël Khélifa marche dans les rues de Saint-François. Ismaël retrouve Vanessa.
Elle a grandi à Saint-François et adore sa ville natale. Ismaël se joint à elle pour la visite de cette station balnéaire très prisée.
Vanessa est très impliquée dans la communauté indienne. La balade commence donc par le monument aux indiens, érigé à Pombiray en janvier 1999 pour commémorer l’arrivée des Indiens en Guadeloupe.
Ils s’arrêtent chez Christel, la soeur de Vanessa. Elle est à la tête d’un snack indien. Ismaël goûte une spécialité indienne… et créole. L’occasion pour Ismaël de mieux comprendre les diverses influences qui façonnent la gastronomie Guadeloupéenne.
Ismaël et Vanessa sont sur le bateau. Ils naviguent maintenant en direction de la réserve de Petite Terre.
Ils arrivent aux abords de la plage justement, au milieu de la cocotière. Ils sont accueillis par Sophie, conservatrice des Réserves.
Sophie Leloch est Bretonne. Elle a passé son enfance au bord de la mer. Très jeune, elle se passionne pour la géologie, le milieu marin et les animaux. Lorsqu’elle ne travaille pas, Sophie navigue sur les canots traditionnels autour de l’île.
Elle les invite à la suivre sur l’île. La visite se fera à pied. À Petite-Terre, pas de voiture, ni d’infrastructure. Tout se fait à la force des cuisses !
Pendant qu’ils rejoignent le coeur de la réserve, Sophie raconte l’histoire de la réserve et l’importance de
protéger un tel territoire.
Sur la route, ils croisent un garde. Il est en train de s’occuper d’un champ de gaïac, une plante à l’origine d’un bois brun en voie de disparition. L’ONF et l’association Tité ont mis en place un programme de protection. Leur but est de faire prospérer l’espèce.
La visite se termine en haut du phare de la réserve.
Ismaël et Vanessa sont de retour sur terre. Vanessa a prévu de finir cette journée en beauté : ce soir, ils dînent chez son père, Joël Kichenin, un véritable ambassadeur de la gastronomie créole.
À quelques kilomètres du centre de Saint-François, Joël prépare le dîner. Ismaël et Vanessa passent la porte de sa table d’hôte. Ismaël sent déjà les épices qui émanent du plat qui mijote doucement dans la cuisine.
Joël les accueille, comme à son habitude, avec un large sourire. Depuis qu’il est à la retraite, il aime prendre le temps de recevoir ses convives.
Au menu, un Colombo, plat typique créole mais dont les origines viennent tout droit d’Inde.
Le lendemain, Ismaël est dans le bus. Il descend à Vieux Habitants.
Ismaël arrive sur le domaine. Il est accueilli par Joël Nelson qui est co-gérant du Domaine Vanibel avec son père, Victor et sa soeur, Françoise. Ils cultivent en famille du café depuis plus de 20 ans. Ce grand voyageur s’ébloui chaque jour de la beauté de son île.
Aujourd’hui, pas de temps à perdre, Joël est en pleine récolte. Ils vont directement dans les champs de café pour rencontrer le père de Joël, Victor Nelson.
Victor est à l’origine de la plantation. Propriétaire du domaine depuis les années 1970, Victor a tenté bien des expériences : la canne à sucre, l’aubergine puis la banane. Malheureusement, la nature eue souvent raison de ses productions.
Heureusement, aujourd hui , le carnet de commande est plein, et il faut récolter le précieux café. Victor n’hésite donc pas à mettre Ismaël à contribution. Ici, tout se fait à la main !
Après la récolte, Joël propose à Ismaël de goûter le café « bonisseur ». Joël explique que le domaine Vanibel profite du sol volcanique de la Soufrière où l’humidité et le taux d’hydrométrie sont très importants. Ainsi, la famille Nelson réussi à produire un grand cru, tout comme les caféières au sud de Basse Terre.
Ismaël pousse la porte d’un petit jardin à Vieux-Habitants, où Jimmy est en pleine session jardinage.
Jimmy Bibrac a récemment été élu « chef cuisinier de l’année 2020 » par le Gault & Millau Antilles-Guyane. Passionné par la cuisine depuis toujours, Jimmy tient à proposer une cuisine simple et locale.
Quand il n’est pas derrière les fourneaux, Jimmy aime cultiver son jardin créole.
Il fait goûter quelques produits créoles introuvables, ou presque, en métropole.
Ismaël et Jimmy roulent vers la distillerie Longueteau.
En 2020, la distillerie a fêté ses 125 ans.
Dans la voiture, Jimmy précise qu’il connaît très bien les propriétaires, en particulier François (le fils – cinquième générations). Ils travaillent ensemble depuis 4 ans sur des accords mets et rhum pour la carte de Jimmy.
Avant de commencer la dégustation, François propose une visite du domaine à Ismaël.
Jimmy souhaite partager une autre de ses passions à Ismaël : la plongée sous-marine. Jimmy adore la plongée en apnée, et la pratique depuis des années. Il profite ainsi des paysages sous-marins exceptionnels aux alentours de son restaurant, situé à Bouillante.
Ismaël et Jimmy arrivent ensuite au restaurant « O Z’épices ». Il est temps pour Ismaël de goûter à la cuisine de Jimmy.
Ismaël arrive à pied à Jarry, non loin du port de Point-à-Pitre.
Au milieu des imposantes bâtisses grises de la zone, Ismaël découvre le stand coloré de « BôKaraïbes ».
Colette est très contente de le rencontrer, et elle a hâte de l’accompagner sur l’île de son enfance, Marie Galante . Mais avant de prendre le ferry, Colette insiste : Ismaël doit goûter ses bokits !
Le Bokit est un sandwich guadeloupéen qui la particularité d’être frit dans une casserole d’huile de tournesol chaude.
Colette lui explique les origines du bokit, puis la création de son bokit.
Une fois le bokit avalé, il est l’heure de prendre le ferry. Colette donne les dernières instructions à ses employés, et entraîne Ismaël vers le port.
Ils arrivent à Marie Galante : L’île est essentiellement rurale où la culture de la canne est omniprésente. Marie-Galante s’avère être aujourd’hui la nouvelle destination des Antilles Françaises.
Ismaël et Colette sont dans la voiture.
Bientôt, ils quittent la route du littoral et s’enfoncent dans les terres, entre champs de canne et distilleries, encore endormies durant cette période.
L’île de Marie-Galante possède ses propres spécialités culinaires : le « chaudaj », le « Bébélé », ou encore le gâteau « Caca de boeuf » à base de sirop de batterie et de coco. Des saveurs qui se marient parfaitement avec le bon vivre des Marie-Galantais, habitués aux soirées festives.