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le Queyras

Résumé

Le Queyras, ce territoire niché entre le briançonnais et la frontière italienne, est l’un des rares endroits qui a su garder son anonymat.

Le Queyras compte 2.500 habitants à l’année. Les habitants vivent de l’agriculture, du tourisme et de l’artisanat. Le travail du bois est l’un des secteurs d’activités les plus important dans le Queyras.

C’est à pied qu’Ismaël va partir à la découverte de ses vallées, de ses sommets et de ses lacs. Depuis la porte d’entrée, à Mont-Dauphin, jusqu’à son plus haut sommet, au Mont Viso, Ismaël va arpenter les chemins du Queyras. Sur sa route, il va rencontrer ses habitants, amoureux de ses paysages flamboyants, de son ciel étoilé et ensoleillé 300 jours par an.

 

Ismaël arrive à la gare de Mont-Dauphin.

Boris l’attend sur le quai de la gare de Mont-Dauphin.

Boris POUSSOU  est un enfant du pays. Ses parents sont arrivés dans les années 1980. Ils sont devenus accompagnateurs en montagne l’été et professeur de ski l’hiver pour rester toute l’année dans le Queyras. Boris a grandi dans le Queyras.  Il réussit désormais à vivre de sa passion toute l’année. En plus de son métier, il se passionne pour le vélo et la randonnée mais il aime aussi cultiver son potager et s’occuper de ses abeilles. Il possède 6 ruches.

Boris accueille Ismaël qui  est bien chargé et bien équipé pour son séjour dans le Queyras. Sans une minute à perdre, ils prennent la direction de Mont-Dauphin, porte d’entrée du Queyras.

Pour accéder à la place forte, Ismaël et Boris empruntent le « sentier des marmottes » – appelé ainsi car il est possible de croiser de nombreuses marmottes sur le chemin. Boris s’accorde un léger détour pour monter à Ismaël une curiosité géologique du coin.

Ils arrivent à Mont-Dauphin.

Ismaël et Boris marchent dans les rues de la petite cité en direction de l’ancienne caserne, récemment réhabilitée en immenses caves. Boris veut acheter un peu de bleu du Queyras pour le bivouac du soir. Selon lui, impossible pour Ismaël de quitter Mont-Dauphin sans goûter un peu du fromage emblématique du Queyras.

Ils arrivent enfin à l’ancienne caserne de la Place Forte. Ils sont accueillis par Eric, le fromager de la caserne.

Ismaël est invité à visiter les caves. Eric lui explique qu’elles ont ouvert leurs portes en septembre dernier, mais le projet, lui, date de 2015. Il y a 5 ans, Eric était à la recherche de nouvelles caves d’affinage. Il entend alors parler de l’ancienne caserne à Mont-Dauphin. Commence une longue période de travail pour Eric, qui enchaîne les rendez-vous avec les monuments nationaux et les architectes pour transformer ce lieu d’exception en cave d’affinage.

Après la visite, Ismaël achète un peu de bleu du Queyras, qu’il dégustera au bord du lac ce soir avec Boris.

Il est temps de quitter Mont-Dauphin. Boris entraîne Ismaël dans les échauguettes de la fortification pour découvrir la plus belle vue du Queyras. D’ici, ils voient le Guil, et le célèbre Mont-Viso, ultime but du voyage pour Ismaël.

 

Plus tard Ismaël et Boris sont en chemin  pour Ceillac, toujours à pied.

Ils sont entrés dans le Parc Naturel Régional du Queyras. Ils arrivent à Ceillac, où ils ont rendez-vous avec Lionel pour un saut en parapente. Boris connaît très bien Lionel. C’est avec lui qui l’a fait son tout premier vol ! et sa fille, la photographie. Mais ils se retrouvent tous lors de grande balade dans le Queyras.

Ismaël va voler avec Lionel. Boris ne sera pas très loin, puisqu’il va prendre son envol au même moment.

Après cette découverte spectaculaire, Ismaël et Boris reprennent la marche. Ils doivent rejoindre le Lac miroir à 2.215 mètres d’altitude, avant la tombée de la nuit pour bivouaquer.

Pour rejoindre le lac miroir, Boris entraîne Ismaël sur un sentier en pleine forêt. La route est belle mais ça grimpe ! Et pour cause, Ismaël et Boris sont en fait sur l’un des sentiers du GR5, qui traverse les Alpes jusqu’à la méditerranée.

Après plus d’une heure de marche, Ismaël et Boris arrivent au lac Miroir. Le lac est entouré de mélèzes, de prairies d’alpage du vallon de Prés Soubeyran, et les montagnes (la Crète des Veyres, des Crestettes, la Point de la Saume) se reflètent sur ses eaux.

Ils installent le camp puis préparent ensemble le dîner. Au menu : une sélection de produits du coin, et le bleu du Queyras, acheté plus tôt à Mont-Dauphin.

Après le dîner, Ismaël observe les étoiles, remercie Boris pour cette aventure puis s’installe dans sa tente pour la nuit

 

Ismaël se réveille face au lac miroir après une nuit sous la tente. Il sort de la tente et profite de la quiétude du matin.

Boris est déjà debout, il prépare le café. Ils partagent ensemble un petit déjeuner.

Ismaël poursuit son chemin. Il doit rejoindre Arvieux, pour rencontrer Claire et Paul, qui sont à la tête de la « Chèvrerie des Moulins » depuis 2012.

À son arrivée, Claire et Paul sont en pleine traite.

Claire (31 ans) est alsacienne. À l’âge de 23 ans, elle décide de s’installer à Arvieux, avec son compagnon, Paul. Après des études agricoles, ils souhaitaient tous les deux ouvrir une chèvrerie. En particulier Claire, qui en rêve depuis toute petite – sans vraiment savoir pourquoi. Ismaël va à la rencontre du couple. Claire lui présente l’exploitation et l’invite à la suivre pour la transhumance quotidienne. Paul, de son côté, part à la fromagerie.

 

 

Ismaël aide Claire à réunir les chèvres. Ils partent ensuite en direction des pâturages voisins.

Claire raconte à Ismaël son histoire et son quotidien de jeune éleveuse. Pour elle, c’est un bonheur quotidien de profiter des paysages et de l’air pure du Queyras.

Chaque jour, Claire laisse ses chèvres dans les pâturages du Queyras. Elle reviendra le soir pour les ramener à la ferme. En effet, impossible pour elle de les laisser toute la nuit à cause des nombreux loups qui rôdent dans les alentours.

Ils vont retrouver Vincent pour une activité rafting. Claire n’a jamais eu le temps de parcourir le Guil en raft et elle en a toujours rêvé !

Vincent est déjà prêt.

Ismaël et Claire se mettent en tenue, et sans perdre de temps, se retrouvent sur l’eau.

L’activité commence en douceur. Ismaël et Claire ont le temps d’admirer le paysage. Vincent décrit le paysage et le Guil, qu’il connaît par coeur.

De retour sur terre, Ismaël et Claire se remettent doucement de leurs émotions. Ils se remettent en marche : Claire doit récupérer du bois chez son ami Jean-Louis, sculpteur sur bois et menuisier à Arvieux.

Ils arrivent à l’atelier de Jean-Louis.

Jean-Louis est en plein travail dans l’ancienne bergerie, à deux pas de son atelier, où il sèche lui-même son bois. Cette période « d’affinage » permet à Jean-Louis de magnifier sa matière première.

Il accueille Ismaël et Claire.

Une fois dans l’atelier, Jean-Louis présente son travail à Ismaël. Il fabrique des tables, des chaises ou encore des commodes à partir des plans dessinés par son père. Sur tous ces meubles, Ismaël distingue les fameuses rosaces, sculptées à la pointe du couteau.

La sculpture au couteau est une tradition dans le Queyras. Jean-Louis explique à Ismaël que cette tradition remonte au XVI/XVIIIe siècle. Les agriculteurs du Queyras ont commencé cette activité afin d’avoir un revenu durant les saisons d’hiver.

Ismaël et Claire retournent à la Chèvrerie. Ils retrouvent Paul.

Ismaël, Paul et Claire partagent ensuite un dernier moment autour d’un verre.

Ismaël est sur la route de Châtelard, petit hameau non loin d’Arvieux.

Pascale l’attend sur son quad, face à un superbe panorama. D’ici, Ismaël peut admirer les Escoyères, le plus ancien hameau du Queyras. Son histoire remonterait à l’époque Romaine. De nombreux vestiges sont encore visibles aux détours de sentiers. Mais aujourd’hui, Ismaël vient pour un autre trésor : la maison d’hôte de Pascale.

Une fois le sac sur le quad, Pascale et Ismaël prennent la route vers sa maison, et chambres d’hôtes aux Escoyères.

Au coeur du parc naturel régional du Queyras et classé dans une vaste réserve de biosphère par l’Unesco, Les Escoyères se trouve à 1.600m d’altitude. C’est ici que commence l’histoire du Queyras. Il est situé sur une voie romaine qui reliait la vallée à la Préfecture des Escoyères, du temps des romains. De nombreux vestiges confirment ce statut de « berceau historique » du Queyras : tombes anciennes, objets funéraires, un prieuré érigé au XIIe siècle et surtout deux fragments d’une stèle latine qui ont été réemployés comme linteaux d’une porte latérale de la chapelle consacrée à Sainte Marie-Madeleine, antérieure au XVIe siècle et inscrite depuis 1932 aux Monuments Historiques. Aujourd’hui, le village se trouve aux croisements du GR5 et du GR58. Il compte une dizaine d’habitants, mais une seule à l’année.

Ismaël et Pascale arrivent à la maison.

Pascale propose à Ismaël de s’installer avant de repartir dans le village. Aujourd’hui, l’association de la commune a organisé une après-midi « corvée village » avec une douzaine d’habitants et amis.

Ismaël visite la maison. Pascale raconte l’histoire de cette maison qui était autrefois l’école du village. Durant trois ans, Pascale et son ex-mari l’ont entièrement réhabilité pour en faire un chalet chaleureux et moderne. Ismaël découvre ensuite sa chambre.

Ismaël et Pascale ont pris la route du hameau voisin.

Ils arrivent enfin au lieu de rendez-vous pour le lancement de la « corvée village ».

Au programme aujourd’hui : un sentier doit être restauré.

Après l’effort, le réconfort : Ismaël et Pascale sont de retour à la maison. Pascale a l’habitude de cuisiner pour ses hôtes. Elle tient à mettre en avant une cuisine réconfortante et gourmande. Elle cuisine principalement les produits de son jardin bio, ou des fermes voisines. Le fromage vient de la fromagerie de son cousin, quant aux saucisses ou encore le pâté, elle les fabrique avec un autre cousin, installé dans la vallée.

Durant l’automne, son potager est vide. Mais Pascale a tout mis en boîte cet été ! Ismaël l’aide à préparer le repas. Au menu : une ratatouille maison, un jambon à la plancha – ici, tous les habitants cuisinent à l’extérieur – et du pain maison.

La journée se termine autour de la table.

Ismaël marche dans les rues de Saint-Véran.

Il a rendez-vous avec Manuela à côté de l’église du village.

Manuela souhaite partager ses deux passions avec Ismaël : les étoiles et la montagne. Première étape, rejoindre Dominique, mari de Manuela, à l’Observatoire astrologique. Mais tout se mérite ici ! Pour arriver jusqu’à l’Observatoire, il faut grimper (encore une fois) !

Heureusement, Manuela a prévu de faire l’ascension à vélo. Ils se dirigent vers le loueur de vélo. Sur le chemin, Manuela décrit l’architecture si particulière des maisons de Saint-Véran.

Ils rentrent chez le loueur.

Ismaël et Manuela sont sur la route à vélo. Il faut une quarantaine de minutes pour rejoindre l’Observatoire. Au fur et à mesure de l’ascension, le paysage change de couleurs, les arbres sont de plus en plus rares et le froid se fait sentir.

 

Ils arrivent enfin à l’Observatoire. Ismaël découvre une station au milieu d’une roche imposante. Un paysage lunaire qui met Ismaël dans l’ambiance.

Dominique les attend à l’intérieur de l’Observatoire.

Manuela fait les présentations. Dominique entraîne Ismaël dans les allées de l’Observatoire pour une petite visite. Ismaël est émerveillé par tout ce qui l’entoure et pose plusieurs questions sur le fonctionnement de l’Observatoire. Il interroge également Dominique sur sa carrière.

La nuit est tombée. Manuela invite Ismaël à venir profiter du ciel étoilé. Elle lui explique les constellations et se confie sur sa passion.

Ismaël termine sa soirée face aux étoiles.

La nuit sera courte.

Alors qu’il fait encore nuit, Ismaël se réveille. Il rejoint Manuela à l’extérieur.

L’Observatoire ne permet pas uniquement de découvrir le ciel étoilé du Queyras. Au petit matin, il est possible d’assister à un magnifique spectacle. En effet, lors du lever du soleil, un rayon vert apparaît. Un photométéore rare – semblable à l’arc-en-ciel – que voulait offrir Manuela à Ismaël.

Avant de repartir pour son ultime randonnée, Ismaël partage un petit déjeuner avec Manuela et Dominique.

L’équipe d’Echappées Belles le Queyras

 Animateur: Ismaël KHELIFA

Réalisateur : Damien POUREGEAUX et Izvoren DEPUISET

Ingénieur du son : Sven ETCHEVERRY 

JRI : Simon FICHET

Assistant : Ronan Le Floch

Assistante de rédaction : Noëmie BEILLON