Jardin Botanique Hanbury, Italie
Troisième saison de la collection présentée par Jean Philippe TEYSSIER, architecte paysagiste, à la découverte des plus beaux jardins en France et dans le monde.
Sur l’éperon rocheux du cap Mortola, entre Menton et Vintimille, le domaine de Hanbury offre un décor à couper le souffle avec son jardin botanique peuplé d’espèces exotiques importées du monde entier. On le doit au Britannique Thomas Hanbury, issu d’une famille de botanistes, qui fit l’acquisition avec son frère Daniel de ce bout de terre italienne au milieu du XIXe siècle.
Agrandi et transformé par ses soins, le jardin est entré dans le domaine public en 1960. Il est aujourd’hui géré par l’université de Gênes, qui s’emploie à préserver ce lieu utile pour la recherche et instructif pour les visiteurs, en veillant à respecter le credo de son créateur : « Ne jamais aller contre la nature. »
Jardins d’Ici et d’Ailleurs – Murin-An
Deuxième saison de la collection présentée par Jean Philippe TEYSSIER, architecte paysagiste, à la découverte des plus beaux jardins en France et dans le monde.
Le jardin de Murin-An, au coeur de Kyoto, est créé à la fin du XIXème siècle par Aritomo Yamagata, un riche homme d’état. Il acquiert une parcelle de 3000 m2 alors propriété des moines du temple de Nanzen ji, un des plus influents de Kyoto. Le jardin représente le paysage environnant, c’est le concept du « Shakkei » ou « paysage emprunté ». Les pierres, quant à elles, dont le rôle est fondamental, matérialisent les chemins, permettent de traverser la rivière, servent à créer des petites plages… Et surtout, elles accueillent l’importante variété de mousses, qui fait la renommée du jardin de Murin-An…
Jardins d’Ici et d’Ailleurs – Peterhof
Deuxième saison de la collection présentée par Jean Philippe TEYSSIER, architecte paysagiste, à la découverte des plus beaux jardins en France et dans le monde.
En Russie, au bord du golfe de Finlande, les jardins de Peterhof, agrémentés de statues d’or et de marbre, de cascades et fontaines spectaculaires, sont nés d’un défi – créer un jardin à l’égal des plus beaux d’Europe – et d’un rêve de puissance du tsar Pierre le Grand, empereur de toutes les Russies au XVIIIème siècle. Il veut inscrire la Russie au rang des grandes puissances européennes. Fasciné par les jardins de Versailles lors de sa visite en 1717, Pierre le Grand s’inspire des gravures du domaine de Louis XIV qu’il veut surpasser. Il n’hésite pas à faire appel à un élève de Le Nôtre, l’architecte Le Blond, pour dessiner son palais et ses jardins. Mais concevoir un jardin « à la française » au nord de la Russie, avec la rudesse du climat, relève de la gageure. Pierre le Grand ne recule devant rien…
Jardins d’Ici et d’Ailleurs – Daitoku-Ji
Deuxième saison de la collection présentée par Jean Philippe TEYSSIER, architecte paysagiste, à la découverte des plus beaux jardins en France et dans le monde.
Dans le jardin zen japonais, ou « jardin sec », tout est épure, silence et symbole. Lanternes de pierre, bassins de purification, rochers et graviers blancs sont minutieusement disposés, dessinés. Le monastère de Daitoku Ji regroupe vingt trois temples autour d’un temple principal. Trois portes monumentales permettent de pénétrer dans l’enceinte qui isole les temples de la cité. Par leur symbolisme, ces jardins secs se conforment à la philosophie abstraite du courant zen : monochromie, simplicité végétale et minérale. Dans un parcours de purification pour le corps, les chemins sont dessinés pour conduire à la cérémonie du thé, un rituel qui mène au perfectionnement de soi.
Jardins d’Ici et d’Ailleurs – Sacro Bosco
Deuxième saison de la collection présentée par Jean Philippe TEYSSIER, architecte paysagiste, à la découverte des plus beaux jardins en France et dans le monde.
« Le bois sacré », jardin mystérieux au nord est de Rome, est créé dans les années 1550 par Vincino Orsini, seigneur de Bomarzo qui l’embellit jusqu’à sa mort en 1584. Il s’inspire de la civilisation étrusque, mais dans un style qui le rapproche du mouvement maniériste, un courant qui se distingue à la fin de la Renaissance italienne par son refus des règles traditionnelles d’harmonie et d’imitation de la nature. Puis, le jardin est abandonné pendant près de 350 ans. Au milieu du XXe siècle, il est redécouvert, notamment grâce à Salvador Dali.