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En longeant la côte Vendéenne

Résumé

Jérôme est en pleine mer, au large de la Vendée, un département où la voile est une institution, avec ses grands départs de course tels le Vendée Globe. Il est aux côtés du navigateur Jean-Luc Van Den Heede, dit « VDH ». Ils rejoignent les Sables d’Olonne par le chenal. Ils accostent et rejoignent le quartier de la Chaume, où vit VDH. Ils en parcourent les ruelles étroites – dont la plus petite ruelle d’Europe paraît-il ! – depuis la Place Ste Anne. La tour Arundel, un ancien donjon qui se dresse non loin, offre une jolie vue sur la ville. VDH propose à Jérôme d’y monter… Aujourd’hui musée de la mer et de la pêche, il est un des plus anciens monuments de Vendée. Sur la plage, une femme ramasse des coquillages qu’elle semble choisir très minutieusement… Il s’agit de Danièle, d’ailleurs surnommée « la dame aux coquillages ».
Il est encore tôt dans la journée, Jérôme rejoint l’île d’Yeu en ferry – l’île est située à 17km au large de la côte vendéenne. Il arrive au port de Joinville, le petit port est en effervescence, on est jour de marché. Emilie est en train de vendre ses produits – des confitures, des plantes aromatiques et des fruits rouges – qui viennent de sa bergerie. Céline passe à l’impromptu déposer… des mitaines tricotées à Emilie. Céline, 40 ans, est en effet une des « tricoteuses » de la bergère, et fabrique pour elle quelques vêtements ou accessoires en laine à vendre.
A la fin du marché, Emilie propose à Jérôme de découvrir l’endroit où elle élève ses moutons. Ils se rendent tous les deux sur un site exceptionnel, les pâturages de Ker Poiraud. Les landes s’étirent jusqu’au vieux château. Elevés au grand large, les moutons d’Emilie sont reconnus pour leur saveur unique, due à la flore variée de la côte sauvage.

Jérôme se rend jusqu’à la boutique d’Anthony Charier. Anthony répare, comme son père et son grand-père avant lui, vélos et mobylettes…Jérôme y choisit son vélo. Il se lance sur la route de la Chaussée Jacobsen, un ancien chemin de halage qui part du château, traverse les petites rues du centre ville puis descend jusqu’au port et longe la côte…
Il se rend jusqu’à la parcelle de Françoise, dans les marais salants, juste derrière le port de l’Herbaudière, au nord de l’île. Françoise est l’une des rares femmes à exercer ce métier physique, qui demande de l’endurance et un « caractère bien trempé dans un milieu d’hommes ».
Sous ses indications, Jérôme apprend à manier l’ételle, un outil qui permet la récolte du gros sel, qui s’est déposé au fond de l’aire saunante.
Tôt ce matin, Jérôme retrouve Quentin et son père à quelques kilomètres du Puy du Fou. Quentin travaille dans le parc du Puy du Fou. Damien, son père, ancien agriculteur a tout quitté pour créer sa société de montgolfière. Ils vont faire découvrir à Jérôme le Puy du Fou, vu d’en haut. La montgolfière prend son envol, et c’est au gré du vent que les 3 hommes mettent le cap vers le parc. Ils passent au dessus du Colysée où Quentin travaille tous les jours. Il lui explique son engouement pour ce parc qu’il fréquente depuis ses 14 ans. Quentin et Jérôme se dirigent vers le parc. Ils arrivent dans le village médiéval, cité historique parfaitement reconstituée avec sa chapelle, une rue basse et une rue haute, ainsi que tous les corps de métier de l’époque représentés : tonnelier, bourrelière (fabricant d’harnachement d’animaux de trait et d’articles en cuir), talmenier (boulanger).
En fin de journée, Quentin doit se préparer pour le spectacle du soir où il est bénévole : la cinéscénie. Le moment est maintenant venu de préparer les chevaux et de les habiller. Jérôme prend part à cette activité. Quentin enfile son costume, suivi par le reste des bénévoles qu’il supervise.

Jérôme est dans le petit village de Sallertaine, quelques boutiques d’artisanat sont ouvertes sur son chemin. Il retrouve sur la place de la jolie église romane Richard et ses enfants .
Pour rentrer chez eux, un peu plus loin dans le Marais breton, Richard emprunte une yole, la barque traditionnelle maraîchine. Ils naviguent paisiblement en direction du Moulin de Richard, situé entre bocage et marais. Arrivés au moulin, Richard raconte l’histoire du lieu à Jérôme. Cet ancien prof d’histoire a pris la relève de ses beaux-parents, il fabrique de la farine destinée aux animaux dans la partie ancienne du moulin et de la farine de blé bio dans une installation plus moderne. Richard et Jérôme sont en route… Ils poursuivent la découverte du Marais breton en descendant l’Auzance, jusqu’à la mer. Ils aperçoivent au loin quelques jeunes qui semblent faire le même chemin… en paddle ! Il s’agit de Caroline Angibaud, championne de France et vice-championne du monde de la discipline, avec son compagnon. Le paddle est une bonne occasion de découvrir la diversité de la faune et de la flore du Marais breton vendéen, explique-t-elle. Elle propose même à Jérôme de s’y essayer. Caroline donne rendez-vous aux deux hommes un peu plus bas, dans une cabane ostréicole qu’elle, son compagnon et un ami ont réhabilité en base nautique. Quelques personnes sont déjà là quand Jérôme et Richard arrivent à ladite cabane. Caroline et son compagnon les rejoignent, rangent leur équipement, et s’attablent pour déguster quelques huîtres dans l’après-midi qui décline… Le voyage de Jérôme en Vendée s’achève sur le coucher de soleil…

L’équipe d’échappées belles Pyrénées


Animateur :
Jérôme PITORIN

Réalisateur : Vincent CHAFFARD

Ingénieur du son : Stéphane MORELLI

JRI : Aurélia MICHON

Assistants : Juilen STERLE

Kilian MOURCOU

Assistante de rédaction : Amandine JANIK

 

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