Arte

Jardins d’Ici et d’Ailleurs – Bagh-e-fin

Deuxième saison de la collection présentée par Jean Philippe TEYSSIER, architecte paysagiste, à la découverte des plus beaux jardins en France et dans le monde.

A 250 km de Téhéran, la ville de Kashan est érigée en plein désert. Le Shah Abbas 1er ordonne la construction du jardin de Fin en 1587 autour de sa résidence, à l’image des jardins décrits dans le Coran, une allégorie du paradis. Au sud de la cité, cette oasis constitue le plus ancien jardin persan encore existant. Son plan a servi de modèle pour la création de nombreux espaces paysagers dans le monde musulman. En 2012, ce trésor de l’histoire iranienne a été classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

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Jardins d’Ici et d’Ailleurs – Dumberton Oaks

Deuxième saison de la collection présentée par Jean Philippe TEYSSIER, architecte paysagiste, à la découverte des plus beaux jardins en France et dans le monde.

Imaginés dans les années 1920 par Beatrix Farrand, pionnière de l’architecture du paysage aux Etats-Unis, les jardins de Dumbarton Oaks s’étendent sur 4 hectares, auxquels s’ajoutent 11 hectares de parc et forêt. Située à Washington DC sur les hauteurs de la capitale américaine, dans un quartier huppé, la propriété est achetée en 1920 par un couple de diplomates, Robert et Mildred Bliss qui souhaitent créer un havre de verdure au coeur de la ville. A flanc de colline, les jardins sont organisés en terrasses pour épouser la topographie des lieux. Dans les années 1940, Ruth Havey, une élève de Beatrix Farrand, redessine certains espaces et insuffle un esprit encore plus baroque aux jardins. Aujourd’hui ouverts au public, les jardins sont la propriété de l’université de Harvard.

 

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Jardins d’Ici et d’Ailleurs – Casa de Mateus

Deuxième saison de la collection présentée par Jean Philippe TEYSSIER, architecte paysagiste, à la découverte des plus beaux jardins en France et dans le monde.

Au nord du Portugal, près de la vallée du Douro, le domaine de la Casa de Mateus et son palais baroque au coeur des vignobles est la propriété de la famille du Comte Albuquerque depuis plus de trois siècles. Le patrimoine s’est développé grâce à la production céréalière et viticole. Des jardins d’apparat ajoutent au faste de la propriété. Ils sont parfaitement préservés, entretenus et continuent d’évoluer. Le dialogue et l’équilibre entre l’architecture, les jardins d’apparat et les parcelles de vignes et de vergers, contribuent à donner ce sentiment extraordinaire de visiter une perle rare dans l’histoire de l’art des jardins au Portugal et en Europe.

 

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Jardins d’Ici et d’Ailleurs – Powerscourt

Deuxième saison de la collection présentée par Jean Philippe TEYSSIER, architecte paysagiste, à la découverte des plus beaux jardins en France et dans le monde.

Quatre siècles d’histoire traversent ce jardin irlandais. Initié par la famille de Wingfield au XVIIIème siècle, Powerscourt est l’oeuvre de l’architecte paysagiste anglais Daniel Robertson. Aujourd’hui, ce domaine privé reste une fierté nationale pour son histoire, ses arbres remarquables, sa statuaire et son intégration au coeur des magnifiques panoramas irlandais… Jusqu’au XIXème siècle, il n’y a que très peu d’arbres autour du jardin italien. Le septième vicomte de Powerscourt rêve d’une forêt au sein du domaine. Il crée un arboretum planté de spécimens remarquables. Une majestueuse allée de séquoias prolonge le jardin jusqu’aux confins du domaine.

 

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Jardins d’Ici et d’Ailleurs – Avenue Chahar-Bagh

Deuxième saison de la collection présentée par Jean Philippe TEYSSIER, architecte paysagiste, à la découverte des plus beaux jardins en France et dans le monde.

Au coeur de l’Iran, Ispahan s’étend au pied du mont Karkas. Cette ville est devenue au fil du temps un des joyaux du Moyen-Orient et son centre, conçu au 17ème siècle par la dynastie des Safavides. Ils en ont fait une véritable ville jardin, s’inspirant du modèle du jardin persan ancestral. A partir du XVIIIème siècle, les jardins, trop coûteux à maintenir, sont progressivement détruits. Seuls le double alignement d’arbres le long de l’avenue et les jardins de Hesht-Behesht et de Chehel Sotoun, témoignent encore du règne des Safavides.

 

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