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Un Week-end à Saint-Pétersbourg

Raphael passe un week-end à St Petersbourg …

Après avoir déposé ses bagages à son hôtel, il retrouve Igor, un français établi ici, qui est venu l’accueillir.

Raphaël et Igor font cap vers le symbole de la ville : la Cathédrale Saint-Sauveur-sur-le-sang-versé.

Cet édifice est le symbole de la ville, entouré de la Neva, cela met en évidence la conception de la ville sur pas moins de 42 îles.

iIls passent sur le Champs de Mars : à sa création cette esplanade était pour les fêtes populaires et feux d’artifices. Après la révolution, elle devient un cimetière, un monument aux morts appelés « monument de la Liberté » orne aujourd’hui la place avec une flamme éternelle qui brûle depuis 1957.

 

Les deux hommes se dirigent vers l’une des îles les plus emblématiques de Saint-Pétersbourg. L’île du Lièvre.

Raphaël et Igor arrivent à la forteresse, dans quelques instants sera donné un coup de canon. À son origine, en 1703, il y avait 2 coups de canon dans la journée. C’était le signal du début et de la fin du travail.

 

Pour le chemin du retour Raphaël et Igor empruntent le métro, mais ici la cité souterraine est majestueuse. Des lustres, du verre sculpté et même des statues d’écrivains célèbres, une attraction presque plus qu’un moyen de transport.

 

En sortant du métro, Igor propose à Raphaël d’aller dans un restaurant typique. Ici, Raphaël découvre la gastronomie russe : riche en couleurs et en saveurs.

 

Pour sortir de la ville, Raphaël se rend à la gare centrale. Il achète un billet, monte dans le train et découvre vite la forêt hivernale.

En hiver, des russes se réunissent autour d’une passion loufoque : se baigner dans l’eau gelée.

Raphaël est bien arrivé au club des « Morses » comme ils se surnomment.

Le rituel est simple : s’immerger, nager (le plus longtemps possible), se sécher et se réchauffer dans la cabane.

 

En ce samedi matin, Raphaël se dirige vers une église orthodoxe, à l’entrée de l’église une babouchka veille au respect des règles : foulard sur la tête pour les femmes, pantalons règlementaires pour les hommes.

 

Un groupe de rock reprend «  The Wall «  des Pink Floyd … Intrigué , Raphael entre dans un bar un peu particulier, à la fois salle de concert, et atelier mécanique pour bikers…

L’un de ces fous de moto l’accueille et l’invite a le rejoindre le lendemain matin …

 

L’adresse indiquée correspond a une église. Raphaël découvre les dorures et autres icones, et au fond de la salle le pope en habit de messe commence la cérémonie.

Il s’agit bien du même personnage qui la veille bricolait sa Harley, en tenue de cuir …

Viacheslav KHARITONOV a grandi à St Pétersbourg, il a aujourd’hui 55 ans et une vie bien remplie ! Il est archiprêtre de l’Eglise Notre Dame de Miséricorde dans le centre de St-Petersbourg et aussi d’une église à la campagne à 2 h de route. Ce pope étonnant a d’abord une formation d’ingénieur puis à intégrer une école musicale puis l’université de théologie. Il a même travaillé comme traducteur d’anglais. Durant 5 ans, à partir de 1988, il est saxophoniste dans divers groupes de rock en vogue à cette époque. C’est à cette même période qu’il découvre la moto.

Raphaël se rend à présent sur l’île de Vasilyevsky à la rencontre d’Anastasia, croisée un peu plus tot … Elle est, entre autre, jongleuse… et patineuse …

Ce matin Anastasia va donner un coup de main à sa mère qui a créé une école de cirque. Elle propose à Raphaël de venir s’essayer aux différents arts du cirque : hoola hoop, massues etc..

Anastasia doit se rendre à une répétition pour son spectacle de patinage artistique.

 

 

Raphael va se détendre en découvrant le traditionnel « Bania «  , le sauna russe …

Une fois déshabillé, Raphaël rentre dans la salle chauffée à l’aide vapeur. Un masseur propose à Raphaël de lui montrer la tradition du bania. Il demande à Raphaël de s’allonger, il attrape un bouquet de branches et se met à fouetter Raphaël.

 

Avant de conclure son week-end, Raphael aura non seulement la chance d’assister a un spectacle de danse dans le prestigieux Théatre Mariinsky, mais il pourra dans un premier temps , pousser la porte de ses coulisses, et se faufiler dans les loges et dans les ateliers de fabrication des costumes et des décors .

 

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Les Canaries

A Ténérife, Jérôme débute son voyage au Parc National du Teide, et rencontre Juan Carlos Gonzales , qui est responsable technique du téléphérique qui emmène touristes et scientifiques au sommet du volcan… El Teide est le plus haut sommet de toute l’Espagne (3 718m).

.Une fois redescendu, Jérôme découvre que la voiture de Juan Carlos est plutôt originale. Il s’agit d’une Renault 5 Turbo, voiture de rallye myhique des années 80. Juan Carlos est en effet un passionné de ce modèle de la marque française.

Ils partent pour découvrir les environs, et la côte… Ils s’arrêtent dans une exploitation viticole de l’île un peu particulière : chez Roberto, qui garde les bouteilles… sous l’eau !

Qui dit archipel dit océan omniprésent. Et aux Canaries, la faune est exceptionnelle puisqu’on peut observer toute l’année des dauphins !

C’est le petit matin, Jérôme a rendez-vous à Puerto Colon, dans le sud ouest de l’île, avec Antonio, biologiste ..

Après quelques minutes en mer, les queues des baleines émergent, des dauphins pointent leurs ailerons…

Sur l’île de la Palma, Jérôme découvre combien la « isla bonita » a à cœur de préserver son patrimoine historique. La Palma est aussi l’expression du mélange d’influences des Canaries, un savant melting pot d’europe, de caraïbes, d’afrique… Un paradis méconnu qui semble vivre hors du temps, dans une ambiance presque cubaine.

Jérôme fait la connaissance de Chabela, chanteuse d’origine cubaine … C’est jour de marché, l’occasion de goûter quelques fruits frais sur les stands…

Ils prennent tous deux la direction le sud de l’île, un endroit qui inspirela jeune chanteuse : les salines de Fuencaliente se jettent littéralement dans l’océan.

 

Au-delà de sa nature préservée, les Canaries ont à cœur de transmettre leurs traditions ancestrales, tel le silbo (l’art de communiquer en sifflant ) ou le déplacement en bâton, autrefois très utile aux bergers. Immersion au cœur de la culture traditionnelle canarienne.

Rogelio explique les bases de ce langage ancien à Jérome .Il propose à Jérôme de lui montrer les montagnes d’où sont originaires le silbo, celles de la Gomera. En ferry, direction la petite île voisine. A Chipude, une procession religieuse se prépare.

Rogelio et Jérôme suivent le cortège. Et se joignent à la fête qui suit : un grand pique nique dans les hauteurs du village, où plus de 200 personnes sont attendues !

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Nouvelle-Zélande : L’audace des Kiwis

On les appelle les Kiwis, du nom du fruit et de l’oiseau emblématiques de la Nouvelle-Zélande. Les habitants de ces deux îles, l’île Fumante pour  l’île du Nord, l’île de Jade pour l’île Sud, sont d’origine polynésienne ou européenne. De leurs ancêtres ils ont hérité d’un gène particulier, celui de  la créativité, de l’audace et du dépassement de soi.

Cette route de 1800 kms commence à Auckland et s’arrête à Moeraki, dans l’île Sud.

On y croise des navigateurs de haut niveau, des joueurs de rugby prometteurs, mais aussi des Maoris en pleine préparation d’un concours de Kapa-haka, d’une  valeur symbolique très forte.

Les paysages envoûtants de ce pays ont inspiré les plus grands réalisateurs du cinéma mondial, les terres fertiles ont incité les viticulteurs à produire d’excellents vins, les produits de la mer atterrissent dans de succulentes assiettes…C’est un peu cela, l’audace des Kiwis !

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Ouest Américain: A la poursuite de mes rêves

Le réalisateur Mathieu DESPIAU, connaît bien les Etats-Unis, il s’y est rendu une dizaine de fois, pour des tournages de documentaires et de magazines. Jamais il n’avait mis les pieds dans l’ouest américain, cette terre mythique, chargée d’histoires et de légendes.

Il a choisi d’y partir pour y réaliser « son rêve américain ». Pendant un mois, sur 6000 kilomètres, il a arpenté le Nouveau-Mexique, l’Arizona, le Nevada et l’Utah. Il a pris la route, rencontré des cow-boys, des Indiens, des aventuriers et des explorateurs…en se posant sans cesse, cette question : « dans cette terre des possibles, existe-t-il encore des rêves inaccessibles ? ».

Le réalisateur a ramené un sublime voyage, fait de belles rencontres, et de découvertes étonnantes… Il a pris le temps de vivre et de filmer de longs moments, dans les ranchs, et au cœur des canyons. Il nous fait découvrir à travers un regard neuf, les célèbres paysages de Monument Valley, du Grand Canyon, et du Lake Powell, les déserts de l’Arizona et de l’Utah. Ce voyage digne des plus beaux road trip se termine en apothéose…! Prenons le temps, prenons la route, cette longue ligne droite de l’ouest et allons réaliser nos rêves !

Le mot du réalisateur :
« Chaque fois que je rentre des Etats-Unis, je suis étonné par l’enthousiasme débordant des Américains, par leurs envies de repousser les limites, par leurs besoins d’aller toujours plus loin, toujours plus haut.
J’ai eu envie de prendre la route de l’ouest américain ce chemin emprunté au XIXe par les pionniers avides de fortune, de terres et de liberté.

J’ai grandi avec les films, la musique, la littérature, les séries américaines, qui portent perpétuellement un idéal, celui du « rêve américain ». Chargé d’images, de rêves et d’envies, j’a eu envie de voir, si je pouvais moi aussi réaliser mon rêve américain : connaître la solitude des grands espaces, faire fortune, découvrir des lieux inexplorés…atteindre l’impossible !

Après un mois de voyage, 6000 kilomètres, quatre Etats traversés, du vent, de la poussière, de la neige, et du soleil, j’ai réalisé mon rêve américain ! J’ai découvert des paysages sublimes, j’ai ressenti le frisson des espaces vierges, j’ai fait des rencontres inoubliables et j’ai eu l’impression de mettre le pied sur d’autres planètes…Je crois que j’ai touché du doigt le rêve des pionniers.

Parmi les rencontres qui m’ont marquées, il y a cette famille de cow boys, les Schwenesen, que l’on découvre au début du film. Des gens très cultivés : le fils a fait Harvard, le père était ingénieur en agronomie. Ils ont tout quitté, se sont retirés loin du monde pour élever des troupeaux et profiter des grands espaces. J’ai passé là-bas un moment fabuleux, durant trois jours, avec une famille d’une générosité étonnante ! Pour nos téléspectateurs, il faut savoir que le ranch peut accueillir des visiteurs. La famille Schwenesen ouvre ses portes, à une condition : savoir monter à cheval, pour vivre et travailler au rythme des troupeaux. Le ranch s’appelle Cold Creek Ranch dans l’Arizona.

J’ai aussi été marqué par ma rencontre avec Elias Buttler, le photographe avec qui j’ai survolé le Grand Canyon. Un homme humble, discret et érudit. Il a étudié la géologie à l’Université puis s’est passionné pour l’histoire de l’ouest américain. Il sillonne plusieurs fois dans l’année, les parcs mythiques de l’ouest. Elias, quand il a du temps, s’enfonce dans les canyons et campe, à la recherche de recoins inexplorés. Il a d’ailleurs écrit un livre, « Grand Obsession », malheureusement non traduit en Français, sur Harvey Butchart, un professeur de maths, aventurier un peu fou. Au milieu du XXe siècle, Harvey Butchart explora le Grand Canyon comme personne avant lui. Sur plusieurs années, il passa 1000 jours au cœur du collose de pierre et marcha près de 19 000 kilomètres entre les crevasses et les pythons rocheux.

J’ai découvert au cours de mon voyage que cet Ouest, que l’on croit tous connaître regorge encore de trésors et de lieux inexplorés. Tout reste possible dans cette terre de légende !

Enfin petite anecdote sur la fin du voyage : la planète Mars. Perdu dans le désert de l’Utah, j’ai rencontré des chercheurs qui simulent la vie sur la planète rouge. A tourner, ce fût l’une des séquences les plus marquantes du film. Pour trouver la station Mars, il m’a fallu suivre un plan assez précis, je n’avais aucun moyen de rentrer en contact avec les chercheurs qui s’étaient coupé du monde quelques jours avant mon arrivée. Je me suis un peu perdu dans le désert, puis après une heure à suivre ce plan détaillé, je suis tombé sur la station. J’ai eu l’impression d’arriver sur une autre planète…ou dans un film hollywoodien, loin de notre planète Terre. J’ai vécu pendant une journée à leur rythme. Là-bas l’eau est rationnée, ils mangent de la nourriture lyophilisée, dorment dans de minuscules capsules, et sortent visiter la planète Mars une fois par jour pendant deux heures ! »

Les conseils musicaux et cinématographiques du réalisateur :

La BO du road trip :
- Don Edwards, album Last of the Troubadours : Un chanteur de country, célèbre originaire du  New Jersey. De belles chansons de cow boy. On y parle de chevaux, de lassos et de troupeaux. On en retrouve un petit extrait dans la séquence sur le ranch.

- The Wood Brother, album La Muse : un trio Folk, groove. De très belles chansons, guitare, contrebasse, batterie. Une voix claire, moderne et beaucoup de virtuosité ! J’adore !

- Pearl Jam, album No code. Le groupe de rock de Seattle qui a bercé mon adolescence. Cet album sorti en 1996, est plus léger avec quelques intonations folks et de l’harmonica. Idéal pour se mettre au volant de sa voiture, le volume à fond, destination l’inconnu ! Eddie Vedder, le chanteur écrira vingt ans plus tard la célèbre BO du film Into the Wild.

Références cinématographiques :

- Into The Wild, de Sean Penn. Un film mythique sorti en 2007. La fuite d’un jeune homme interprété par Emile Hirsh, qui quitte tout pour aller suivre son idéal de solitude. Un magnifique voyage au cœur de l’Amérique. Parfait pour toucher du doigt la beauté des grands espaces, du Colorado, du Dakota, de l’Alaska, et pour se perdre loin du monde.

- Thelma et Louise, de Ridley Scott avec Susan Sarandon et Geena Davis… Un road trip dramatique de deux jeunes femmes, dont l’escapade d’un week end se transforme en cavale à travers l’Amérique. La route toujours comme fil conducteur et les décors de l’ouest, dont ceux de l’Utah où j’ai tourné les dernières séquences de me route !

- Casino, de Martin Scorsese. Une plongée avec Robert de Niro et Sharon Stone, dans le Vegas délirant des années 70. Un film extraordinaire, une saga sur la mafia de Chicago qui contrôlait une partie des casinos de la ville. Idéal pour redécouvrir cette cité du vice, à travers le regard du maître Scorcese !

 

 

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Rozenn - Copie

Premier titre pour les Editions Bo Travail !

Les éditions Bo Travail lancent leur premier titre «  Questions d’identité : pourquoi et comment être Breton ?  » écrit par Rozenn MILIN et illustré par le photographe Antoine LE GRAND.

Un ouvrage passionnant conçu en deux parties : une série de portraits de personnalités de tous univers ayant en commun d’aimer la Bretagne, de l’affirmer et de contribuer à son rayonnement. (19 témoins dont : Alan STIVELL , Irène FRAIN, Yann QUEFFELLEC…) complétée par une seconde partie thématisée mélant avis et reflexions de ces personnalitées.

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