Pierre Belet nous transporte dans son vieux combi de Nice à Collioure, de la Côte d’Azur à la côte Vermeille, de Cézanne à Picasso, de Palaces en campings, de sable en rochers, de criques en plages, d’oliveraies en forêts de roseaux… à la découverte de la Méditerranée, notre joyau, notre corniche à tous, notre vitamine D.

Faire la route des plages, c’est plus de 700 km de côtes avec la Mer à gauche, et le Mistral et la Tramontane tantôt dans le nez tantôt dans le dos. C’est voir la France en bikini et en string.  Mieux qu’une radiographie ! Mieux qu’un divan !  La France sur un transat ou sur une serviette dévoile sa « réalité vraie », sans état d’âme, dans toute sa diversité. Celle des Yachts et celle des parasols, celle des chichis et des glaces trop sucrées et celles des kite-surfers. Un spectacle en soi où la moquerie et l’autodérision dictent les réflexions du voyageur. Mais ce périple veut surtout montrer l’étendue de ce paradis terrestre aux multiples trésors.

Loin des clichés et des images d’Epinal, ce filmdévoile des pépites cachées. Une véritable déclaration d’amour à la Méditerranée, à ses lumières, à ses ambiances, à ses parfums pour une meilleure prise de conscience. Car le danger guette : la surpopulation, le bétonnage, la pollution… La Méditerranée, c’est notre mer à tous. Elle est notre héritage, notre ADN. Un gâteau dont chacun veut sa part. Un paradis où le sable vaut de l’or non sans attirer toutes les convoitises… Mare Nostrum. La Méditerranée révèle et façonne ce que l’on a de meilleur et de pire en nous.

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Pendant deux semaines, je vais me lancer sur le bitume de la nationale 7. Et plus que la destination finale c’est le chemin qui m’importe.

Porté par une gourmandise infaillible et l’amour des belles et bonnes choses, je file tranquillement en direction du Sud à travers une mosaïque de paysages grandioses. Les cultures régionales, les vignobles d’exception et les étoiles du guide rouge ont contribué à forger le mythe de cette route des délices. Au bout de la route, les citrons de Menton sont, paraît-il, les meilleurs du monde.

Et pour finir mon périple sur une note douce et acidulée, je trouverais peut-être un habile pâtissier pour me faire déguster une tarte au citron – mon dessert préféré.

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J’enfile mon sac à dos et mes chaussures de randonnée. En route pour la Bretagne cette terre de caractère que je veux arpenter en longeant le célèbre sentier des douaniers !

Ce chemin magnifique qui serpente sur 2000 kilomètres, le littoral breton, du sud du Morbihan jusqu’au Mont Saint Michel en suivant les méandres de la côte, est l’un des plus grandioses de l’Hexagone.

Emprunté par les douaniers jusqu’au début du 20e siècle, il fut peu à peu délaissé. En 1965, des associations bretonnes de sauvegarde du littoral décidèrent de réhabiliter ce patrimoine unique au monde et d’en faire l’un des plus beaux sentiers de randonnée de France.

Je veux fouler à pied, les merveilles de cette région. Des plages de sable fin du Morbihan, aux falaises  vertigineuses du Finistère. Des roches roses de Ploumanac’h, à la baie du Mont Saint Michel. Des champs, aux ports de pêche. Des marées basses aux marées hautes !

En équilibre sur ce chemin, du Morbihan au Mont Saint-Michel, mon sac à dos plein d’enthousiasme et de curiosité, je partirai en quête de l’Ame bretonne et percerai peut-être les secrets du sentier des douaniers…

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Si tu penses avec tes pieds, cette route, elle te déglinguera. Si tu marches avec ta tête, alors cette route, elle te requinquera ».

Ce conseil d’un berger n’est pas tombé que dans l’oreille d’un champion du Tour de France. Elle a résonné aussi dans celle d’un tout jeune gamin qui s’est mis en tête de partir un jour à l’ascension de cette voie mythique: la Route des Cols.

La route des Cols, c’est une épopée de 950 kilomètres qui traverse les Pyrénées de l’Atlantique à la Méditerranée. Une ascension qui se frotte aux plus hauts sommets. Et entre chaque exploit, des étapes à couper le souffle du Pays Basque au Pays Cathare.

Quelques décennies plus tard, ce gamin est devenu réalisateur. Stéphane Jacques s’embarque dans ce défi pour le corps. Mais pas seulement. Au fil de sa chevauchée à vélo, il découvre que la route des cols épouse le tracé de la « route thermale » imaginée il y a plus de 150 ans par Napoléon III pour relier les nombreuses stations de remise en forme. A sa genèse, cette route des superlatifs physiques visait donc aussi une quête du bien-être. Et puis cette route qui déglingue n’est-elle pas le prétexte à de biens jolies rencontres qui requinqueraient n’importe quel grimpeur? De la tête aux pieds!

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Selon la légende, les Dieux plongèrent un sabre dans l’eau et les 4 gouttes d’eau parfaites qui glissèrent de la lame formèrent les quatre plus grandes îles du Japon. Selon une réalité plus scientifique, le Japon était il y a 15 milliards d’années encore attaché à la côte orientale du continent eurasien. Mais les mouvements des plaques tectoniques ont détaché ces morceaux de terre dans l’océan Pacifique, ouvrant la mer du Japon derrière eux.

Le Japon est ainsi devenu cet archipel volcanique composé de plusieurs milliers d’îles dont quatre principales (Hokkaido, Honshu, Shikoku et Kyushu). Il se situe dans une des zones volcaniques la plus active du monde, la « ceinture de feu » du Pacifique. Cette histoire géologique complexe a façonné un pays de montagnes aux fortes pentes où les zones de plaine, relativement restreintes, sont à la périphérie du territoire.Plus de 75% du Japon est considéré zone de montagne.

En arrivant par avion au dessus du Japon, par les hublots j’aperçois des pôles lumineux flamboyantsils indiquent nettement les mégalopoles du pays, je devine Tokyo et sa banlieue, plus loin Osaka et Kyoto, mais au milieu, au cœur des terres, un désert sombre et noir. Pas une lumière. Un contraste incroyable. Existe-t-il au Japon des lieux déserts, inhabités ? Comme est ce possible sur cette île si densément peuplée où chaque arpent de terre est précieux.

Ce cœur de l’île est un poumon, un poumon vert et abrupt, c’est le domaine de la montagne et des forêts. Un domaine qui occupe plus de 75% du pays, mais si difficile à apprivoiser et à habiter. Que font les Japonais de ces montagnes ? Sont-elles si désertes que ça ?

Le rôle de ces montagnes apparemment désertes est en fait crucial dans la vie de l’archipel, économiquement, administrativement et spirituellement.

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